Haut-Rhin: un professeur de mécanique à la retraite a imaginé un automate funéraire à Sainte-Marie-aux-Mines

La Toussaint peut parfois être une période un peu déprimante mais certains ont décidé de prendre les devants avec beaucoup de dérision. À Sainte-Marie-aux-Mines, un ancien professeur de mécanique a décidé d'imaginer, le futur caveau familial.

C’est l’histoire d’un hyperactif qui a décidé de prendre la vie et aussi la mort du bon côté. Michel Georges est un professeur de mécanique à la retraite, inventeur émérite et artiste à ses heures perdues. Il y a plusieurs années, ce dernier a imaginé et construit un cénotaphe qui fera, le plus tard possible, office de caveau familial à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin).

"50 ans que je bouge comme un malade alors je vais continuer, beaucoup plus longtemps", rassure-t-il au micro de BFM Alsace.

"Je suis ravi de pouvoir m'amuser. J'ai eu l'autorisation d'installer ça, c'est une chance", estime Michel.

La spécificité de son cénotaphe, "mettre en mouvement, en lumière et en musique" sa vie. L’automate funéraire s’anime avec un aimant. Il présente six faces, six tableaux tournants qui parlent de la vie et notamment des métiers et des inventions de Michel.

"Vous voyez le papillon", décrit l'homme à BFM Alsace. "Tel est mon surnom", renchéri-t-il.

Un homme plein d'idées

Une idée peu commune dont se félicite Michel. "Effectivement dans la singularité et le côté un peu déjanté, je ne pouvais pas faire mieux. Pour ma naissance je n'ai rien pu faire, mais pour ma mort, je peux faire quelque chose", ironise l'ancien professeur.

Michel n'est pas pressé de reposer en paix et enchaîne les projets. Son dernier automate: le coq du XV de France va être recyclé pour les Jeux Olympiques.

Pour l'artiste, l’immobilité post-mortem n’est pas au programme. Il compte bien s’amuser et amuser les autres pour l’éternité.

Joseph Pasquier avec Alicia Foricher