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Haut-Rhin: près de 80 caravanes de gens du voyage installées sur les terrains du SR Colmar

Une occupation illégale qui provoque l'ire des dirigeants du club de football de la commune alsacienne.

Une occupation illégale qui provoque la colère. Environ 80 caravanes sont installées depuis près d'une semaine sur les terrains d'entraînement du SR Colmar.

Une occupation illégale qui provoque l'ire des dirigeants du club de football de la commune alsacienne. Et pour cause, les pelouses du terrain venaient d'être refaites à neuf et doivent être utilisées dès ce samedi pour la reprise des entraînements. "Le seul débat pour moi, (c'est) ma reprise de championnat. Qu'est-ce que je vais dire aux gamins qui ne pourront pas s'entraîner au stadium?", déplore Marc Nagor, président du SR Colmar sur notre antenne.

"Ce ne sont pas les gens du voyage le fond du problème. A priori, c'est un sujet qui traîne depuis plusieurs années. La préfecture renvoie la balle vers la mairie, la mairie vers la préfecture. Nous, on est au milieu de tout ça", poursuit ce dernier.

"Une atteinte grave au droit de propriété"

Les gens du voyage présents sur le site ont annoncé qu'ils prévoyaient de partir du site d'ici dimanche, d'après la mairie de Colmar.

Si ce n'est pas le cas, son maire annonce ce vendredi à BFM Alsace qu'il entamera une procédure judiciaire. "Il y a des aires de grand passage, mais qui ne sont pas nécessairement occupées parce qu'il y a un problème de compatibilité avec d'autres groupes présents sur le terrain", dénonce Éric Straumann, maire (LR) de Colmar.

"Nous avons également une aire d'accueil permanente où il y a de grosses difficultés de cohabitation, où certains groupes refusent la présence d'autres groupes et on se retrouve à gérer ce genre de situation qui constitue une atteinte grave au droit de propriété et je crois que la législation dans ce domaine devrait évoluer", indique ce dernier.

Le manque d'aire d'accueil dans le Haut-Rhin est également pointé du doigt dans le département. Les gens du voyage que la rédaction de BFM Alsace a sollicité n'ont pas souhaité répondre à nos questions.

Romain Hirt