"Il faut qu'elle revienne": la mère de Lina lance un appel à l'aide trois jours après la disparition

Après une nouvelle journée de recherches intenses, la mère de Lina, disparue depuis samedi, s'est rappelée des derniers instants où elle a vu sa fille. Elle en a profité pour lancer un nouvel appel pour "qu'elle revienne".

Trois jours après la disparition de la jeune Lina, 15 ans, qui devait se rendre samedi à la gare de Saint-Blaise-la-Roche dans le Bas-Rhin, la mère de l'adolescente, interrogée au micro de TF1/LCI ce mardi soir, a exprimé la "douleur atroce" qu'elle ressent en attendant le retour de sa fille.

"C'est viscéral, je dors plus, je mange plus, je peux rien faire à part penser à elle. Je suis allée la voir dans la salle de bain, c'est le dernier moment où je l'ai vue, elle était heureuse", a témoigné Fanny.

La veille, la mère de Lina avait qualifié la situation de "torture". "Je veux retrouver ma fille, je veux qu'elle soit près de moi. Comme toute maman, vous comprendrez bien que c'est difficile, c'est une torture de ne plus avoir ses enfants près de soi."

"Quelque chose de bizarre"

Selon les premiers éléments de l'enquête, Lina devait se rendre chez son petit ami Tao à Strasbourg. Sa mère a alors précisé: "Elle était enthousiaste, le programme était fait, elle devait rejoindre Tao à Strasbourg."

Ce dernier s'est également exprimé chez nos confrères. C'est lui qui a reçu le dernier message de l'adolescente samedi matin.

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"C'était une vidéo d'elle et sa tenue. Elle était contente de venir, sur la route", a-t-il expliqué.

Avant d'ajouter: "J'ai appelé sa mère avant que le train n'arrive à Strasbourg pour lui dire qu'il y avait quelque chose de bizarre."

Le jeune homme de 19 ans a expliqué avoir "attendu sur le quai l'arrivée du train". "Mais elle n'est jamais descendue. J'ai fait le tour de la gare plusieurs fois avec sa mère au téléphone", a-t-il conclu.

Alors que la procureure de Saverne a indiqué ce mardi après-midi qu'"aucune piste" n'était écartée, Fanny a lancé un nouvel appel, les yeux humides et la voix tremblante: "Il faut qu'elle revienne, que je l'aie dans mes bras, il faut qu'elle soit là. Je veux ma fille."

Théo Putavy