Le nouveau Nokia 3210 vous tente? Trois mises en garde avant de vous l’offrir

HMD, qui a récupéré la marque Nokia, a annoncé le grand retour du 3210 il y a quelques jours. Mais pour certains, l’utilisation de ce téléphone pourrait être décevante.

Vingt-cinq ans après sa sortie, le 3210 a fait son grand retour. HMD, qui produit des téléphones sous la marque Nokia, a officialisé la sortie de cette nouvelle version mercredi 8 mai.

La première, lancée en 1999, a été l’un des modèles phares de la marque au début des années 2000, s’écoulant à plus de 160 millions d’unités. Ce mythique "dumb phone" (téléphone idiot) pourrait cependant ne pas convenir à tout le monde aujourd’hui. Voici trois mises en garde avant de l’offrir.

Un appareil photo très limité

A une époque où la majorité des smartphones proposent plusieurs capteurs pour les photos, le Nokia 3210 n’en propose toujours qu’un. Un seul capteur photo de 2 mégapixels avec un flash permettant aussi de l’activer comme une lampe torche. Il ne faudra ainsi pas compter sur ce téléphone pour obtenir des photos de qualité. Si le nombre de mégapixels est loin de faire la qualité d'une photo, à titre de comparaison, les smartphones les plus modestes proposent en général des capteurs de 8 ou 12 mégapixels.

Un clavier peu pratique

Alors que les smartphones permettent d’écrire rapidement des SMS, ce n’est pas le cas du Nokia 3210. Disposant d’un clavier à 9 touches numérotés, il oblige par exemple à appuyer quatre fois sur le 7, une fois sur le 2, trois fois sur le 5, deux fois sur le 8, puis une nouvelle fois sur le 8 juste pour écrire le mot "salut", soit 11 pressions au total. Ecrire un SMS sur ce téléphone prend ainsi du temps.

Et, si le 3210 dispose du logiciel d’écriture prédictive T9 pour faciliter l’écriture de messages, celui-ci n’est pas toujours idéal. Il permet de s’affranchir de ces multiples frappes, avec une seule pression par lettre pour écrire un mot. Retenant les derniers mots utilisés et ceux qu’on tape souvent, il affiche en effet des mots qui pourraient correspondre à la combinaison saisie. L’utilisateur peut alors confirmer la proposition, généralement en appuyant simplement sur la touche 0 qui insère un espace.

Des alternatives moins chères

Vendu à 79,90 euros, le Nokia 3210 coûte beaucoup moins cher qu’un smartphone. Mais il est cependant bien plus cher que d’autres "dumb phones", aux fonctions analogues. Nokia lui-même commercialise des téléphones "idiots" à moindre coût, comme le 3310, vendu à 59,99 euros, ou le Nokia 105, proposé à 29,99 euros.

En dehors de la marque finlandaise, on trouve des "dumb phones" encore moins chers, comme le Energizer E13, disponible au prix de 22,72 euros.

Kesso Diallo