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Gouvernement Attal: aucune femme nommée à la tête d'un ministère régalien

Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire et le ministre des Armées Sébastien Lecornu visitent le cimetière européen de Saint-Eugène à Alger le 26 août 2022.

Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire et le ministre des Armées Sébastien Lecornu visitent le cimetière européen de Saint-Eugène à Alger le 26 août 2022. - Ludovic MARIN / AFP

Les ministres du nouveau Premier ministre Gabriel Attal sont désormais connus. Sur les 11 annoncés ce jeudi, seules 4 sont des femmes.

La composition du nouveau gouvernement français est dévoilée. L'annonce de ce jeudi 11 janvier 2024 intervient après plusieurs jours d'attente, ponctués par de longues tractations et de casse-tête, notamment sur le respect de la parité parmi les ministres.

Si de nouvelles femmes font leur entrée au gouvernement, et d'autres sont confortées à leur poste, tous les ministères dits régaliens, c'est-à-dire du ressort exclusif de l'État, sont tenus par des hommes.

4 femmes sur 11 ministres

Gérald Darmanin reste au ministère de l'Intérieur, Bruno Le Maire est maintenu au ministère de l'Économie, Éric Dupond-Moretti est toujours garde des Sceaux et Sébastien Lecornu reste à la tête du ministère des Armées.

En outre, Catherine Colonna, jusqu'ici ministre des Affaires étrangères est remplacée par Stéphane Séjourné, le secrétaire général du parti Renaissance.

Gouvernement Attal: le casse-tête
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19:38

Au total, sur les 14 ministres et ministres délégués annoncés ce jeudi, sept sont des femmes. Sur les 11 ministres toutefois, seules 4 sont des femmes.

Une situation qui attire des premières critiques, notamment à gauche. "Aucune femme sur un ministère régalien. On est bien là, à la fraîche, décontractés de la grande cause", écrit Sandrine Rousseau sur X (anciennement Twitter), faisant référence à la volonté d'Emmanuel Macron de faire de l'égalité femmes-hommes la "grande cause" de son premier quinquennat.

Salomé Robles