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Police-Justice

Affaire Grégory: la famille Villemin demande de nouvelles expertises ADN

Photo non datée du petit Grégory Villemin, 4 ans, retrouvé noyé le 16 octobre 1984

Photo non datée du petit Grégory Villemin, 4 ans, retrouvé noyé le 16 octobre 1984 - AFP

Deux des avocats de la famille Villemin ont présenté des demandes d'expertises devant la Cour d'appel de Dijon centrées autour de l'ADN.

Trente-six ans après l'assassinat du petit Grégory, deux avocats de la famille Villemin, les parents du jeune garçon ont demandé de nouveaux actes d'enquêtes centrées sur l'ADN devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Dijon, a appris BFMTV ce mercredi des avocats de la famille.

Les Villemin souhaitent, tout d'abord, que la justice ait recours à l'ADN de parentèle. Une technique qui compare un ADN avec d'autres susceptibles d'être issus de la même parenté. Elle avait été employée avec succès en 2012 dans le dossier Élodie Kulik, violée et assassinée dix ans plus tôt.

Les deux avocats demandent à ce que ce recours à l’ADN de parentèle se fasse sur les empreintes génétiques déjà présentes dans le dossier transmis au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNEAG). Elles sont au nombre de neuf et ont été retrouvées sur des vêtements (pantalon, pull-over, anorak) de l'enfant. Ils souhaitent également que cette technique soit réalisée pour un courrier envoyé en 1985 par une certaine Corinne, 16 ans, au juge Lambert, dans laquelle la jeune fille, qui n'a jamais été identifiée, assurait avoir reçu les confidences de Murielle Bolle.

Une nouvelle série d'auditions

Les parties civiles, par la voix de leurs avocats, ont également demandé que la justice recourt au "portrait robot ADN", une technique qui permet à partir d'une empreinte génétique de dresser le portrait d'une personne, comme la couleur de ses cheveux ou de ses yeux.

Le Parisien a révélé, mardi, que depuis le début du mois de décembre, le nouveau magistrat en charge de l'affaire a procédé à de nouvelles auditions de témoins. Selon le quotidien francilien, il s'agit de personnes ayant vécu dans les Vosges au moment des faits, en 1984, dans l'entourage familial ou le voisinage de l'enfant.

Mélanie Vecchio avec Clément Boutin