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Train de luxe: découvrez en images le nouvel Orient-Express Paris-Vienne

Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor

Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor - Maxime d’Angeac et Martin Darzacq

Le groupe Accor veut faire revivre la légende à bord de 17 voitures originales datant des années 1920-1930. Des wagons magnifiquement restaurés.

Le nouvel Orient-Express qui roulera entre Paris et Vienne à partir de 2024 se dévoile un peu plus.

Rappelons que le groupe hôtelier Accor veut faire revivre la légende à bord de 17 voitures originales de ce mythique train des années 1920-1930, dont les wagons originaux étaient éparpillés jusqu'en Pologne et qui ont été récupérées.

Voitures magnifiquement restaurées par l'architecte Maxime d’Angeac comme le montrent les images ci-dessous des luxueuses cabines, de la voiture-restaurant, des couloirs...

Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor
Intérieur d'une voiture de l'Orient Express du groupe Accor © Maxime d’Angeac et Martin Darzacq
"Presque 140 ans après le lancement des premiers trains de luxe Orient Express, la légende continue. Orient-Express, artisan du voyage depuis 1883, annonce le retour de son train légendaire dans un format inédit", annonce Accor.

Rappelons que l'entreprise française codétient la marque "Orient-Express" avec la SNCF. Pour autant, le train mythique a connu plusieurs exploitants et propriétaires dans le temps, un long fleuve tout sauf tranquille qui a débouché sur la dispersion des voitures très richement décorées.

C'est alors qu'entre en scène en 2015 Arthur Mettetal, chercheur spécialiste de l’histoire industrielle, qui mène pour la SNCF, un inventaire mondial de l’Orient-Express.

Une histoire mouvementée

Au détour de ses recherches, il découvre une vidéo d’un train en pleine manœuvre, postée par un anonyme sur Youtube. Il remonte alors la piste jusqu'en Pologne notamment grâce à Google Maps qui lui permet de repérer vu du ciel les toits de 17 voitures qui sont bien celles du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express, appelées "voitures Glatt"

Divine surprise, en se rendant sur place, Arthur Mettetal découvre certaines voitures encore en bon état, notamment les décors luxueux constitués de marqueteries Morrison et Nelson, et de panneaux Lalique, emblématiques du style Art déco, restés intacts.

"Après deux années de tractations, le propriétaire du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express cède son trésor à Orient-Express. L’accord est signé à l’hôtel Bristol de Vienne, en juillet 2018. Un convoi dantesque, en camion, escorté par plusieurs véhicules de police ramène les 17 voitures – 12 voitures-lits, 1 restaurant, 3 salons et 1 fourgon – en France", raconte Accor qui confie alors à Maxime d’Angeac la mission de "revisiter" ces voitures en respectant "la mémoire et l’Art du Voyage selon Orient-Express".

Pour le moment, le groupe ne donne aucune détail, pas plus sur les tarifs envisagés que sur les fréquences des allers-retours prénus.

Accor n'est pas le seul à miser sur le train de luxe en Europe. Le Puy du Fou a annoncé le lancement d'un train partant de Paris pour un tour de France de six jours et cinq nuits. L'offre est baptisée "Le Grand Tour".

Il ne s'agira pas seulement de voyager dans un train de luxe style Belle Epoque qui rappelle furieusement le mythique Orient-Express mais aussi d'assister à des attractions.

On y trouvera quinze cabines équipées de salle de bain avec douche et toilettes privées de 10 à 30m2 chacune. Les billets seront vendus à partir de 4900 euros et le train n'embarquera que 30 passagers par trajet. L'entreprise espère convaincre 600 voyageurs la première année.

Les grandes dates de l'Orient-Express

• 1883: Georges Nagelmackers lance l'Orient-Express (O-E), le train le plus luxueux du monde après un voyage aux Etats-Unis. Il relie l’Occident (Paris) aux portes de l’Orient à Istanbul en Turquie.

Trois trajets sont disponibles qui, lancés l'un après l'autre, ont fonctionné ensemble. Ainsi, à son âge d'or, l'Orient-Express était un véritable réseau ferroviaire reliant les grandes villes européennes.

• 1962: concurrencé par la voiture, le trajet est réduit. Le train ne roule plus que jusqu'à Bucarest, puis se limite à Budapest en 1992 et à Vienne en 2001. A partir de 2007, l'Orient-Express ne fait plus que l'aller-retour entre Strasbourg et Vienne, avant de disparaître totalement en 2009.

• Au début des années 80, deux entrepreneurs privés décident néanmoins de ressusciter la légende.

D'un côté, James Sherwood, l’américain propriétaire de l’hôtel Cipriani à Venise, remet sur les rails le Venise-Simplon-Orient-Express. De l'autre, le suisse Albert Glatt, inaugure le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express.

Ce train-croisière, composé des voitures historiques de l’Orient Express, circule entre Zurich et Istanbul et connaît alors un succès retentissant. Mais quelques années plus tard, c'est la fin de l'aventure et le train disparait.

• 2015: la SNCF demande à Arthur Mettetal, chercheur spécialiste de l’histoire industrielle, un inventaire mondial de l’Orient-Express. Il retrouve en Pologne 17 voitures qui sont bien celles du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express, appelées "voitures Glatt".

• 2018: son propriétaire cède son trésor à Orient-Express. Un convoi dantesque, en camion, escorté par plusieurs véhicules de police ramène les 17 voitures – 12 voitures-lits, 1 restaurant, 3 salons et 1 fourgon – en France.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business