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Var: la mère de Camille, retrouvée 11 ans après son enlèvement, a été extradée vers la France

La balance de la Justice (illustration)

La balance de la Justice (illustration) - LOIC VENANCE / AFP

La mère de l'enfant, aujourd'hui âgée de 16 ans, avait été interpellée lors d'un simple contrôle routier début mars en Suisse. Elle devrait prochainement être présentée à la justice à Toulon.

La mère de la jeune Camille, retrouvée en Suisse en mars dernier après avoir été enlevée en janvier 2011, a été extradée vers la France ce mardi, ont appris nos confrères de Var-Matin en fin de journée.

Celle qui était ingénieure militaire, en poste dans le Var, a été remise aux autorités françaises onze années après son enlèvement parental à Carqueiranne, selon nos confrères ayant appris la nouvelle de la part du père de l’enfant et de son avocat.

Je suis satisfait qu’on puisse enfin soumettre Mme. Majani à la justice française", a réagi maître Olivier Ferri, défenseur du père de la jeune fille enlevée en janvier 2011, auprès de nos confrères de Var-Matin.

Un nouveau procès devant le tribunal correctionnel de Toulon

Aujourd'hui âgée de 16 ans, Camille avait été placée sous la responsabilité de l'organisme chargé de la protection de l'enfance du canton de Vaud. Toutefois, cette dernière avait exprimé le souhait de rester avec sa mère et refusait de rencontrer son père.

"Je suis également assez inquiet de cette nouvelle épreuve pour Alain Chauvet, partagé entre des sentiments de souffrance et de colère", confie à Var-Matin maître Olivier Ferri, défenseur du père de Camille.

La mère de cette dernière, qui faisait l'objet d'une fiche de recherche diffusée par Interpol, avait été appréhendée le 1er mars dernier, dans le canton de Vaud, à la faveur d'un simple contrôle routier. La Française, âgée de 47 ans, était incarcérée à la prison de La Tuilière, sur les bords du lac Léman, jusqu'à son extradition.

Jugée à trois reprises par le tribunal judiciaire de Toulon, cette dernière avait été condamnée au total à six ans de prison pour "non-représentation de mineure", "dénonciation calomnieuse" et "soustraction d’enfant".

Un nouveau procès se tiendra devant le tribunal correctionnel de Toulon dans les prochains mois.

Alixan Lavorel