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Var: des joueurs espoirs du RCT déguisés en policiers américains font polémique

Les joueurs du RCT s'entraînent.

Les joueurs du RCT s'entraînent. - BFM Toulon Var

Les joueurs espoirs du Racing club toulonnais ont revêtu un uniforme de l'unité d'intervention des forces de police des États-Unis. Une vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux avant d'être supprimée.

Une vidéo des joueurs du Racing club toulonnais (RCT) fait polémique. Dans un parking souterrain, les rugbymen du centre de formation étaient déguisés avec des uniformes du SWAT, l'unité d'intervention des forces de police des États-Unis. La vidéo a depuis été supprimée des réseaux sociaux.

Cagoulés et avec des armes factices, les sportifs ont ensuite pris la route en direction d'une soirée privée de cohésion entre joueurs. Ils auraient visé un automobiliste avec la fausse arme à un feu rouge. Il a alerté la police après avoir réalisé ce qu'il venait de se passer. De son côté, le RCT affirme que les joueurs n'ont jamais visé d'automobiliste et indique que ces déguisements sont accessibles en libre-service.

"C'était une mauvaise farce, ce n'était pas voulu ni alcoolisé. On s'excuse et il y aura une sanction pour les joueurs concernés car ce n'est pas une blague de bon goût", s'excuse le directeur sportif du RCT, Pierre Mignoni, en conférence de presse, en réitérant ses excuses publiques.

Des sanctions à prévoir

Les joueurs concernés, âgés entre 20 et 22 ans, ont reconnu la maladresse de rouler dans les rues de Toulon les fenêtres ouvertes alors qu'ils étaient cagoulés et munis de fausses armes.

"C'est une connerie de gamins. Il serait temps qu'ils mûrissent un peu. Je comprends que l'automobiliste ait eu peur avec tout ce qu'il passe actuellement", ajoute Sergio Oddo, président du club de supporter "Les Bulls du RCT", à BFM Toulon Var.

Selon lui, une "bonne sanction" est que les jeunes doivent grandir en se disant qu'ils "sont les espoirs du RCT et qu'ils ne peuvent pas faire n'importe quoi".

Une sanction est prévue par le RCT. Une menace avec une arme factice peut être réprimandée d'une peine allant jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Les auditions des joueurs devraient avoir lieu mais aucune enquête ni plainte ne sont en cours.

Diana Melhem et Juliette Vignaud