Var: après l'incendie de leur maison, une mère et ses filles campent dans le jardin en attendant d'être relogées

Un incendie a ravagé la maison de Cindy le 9 juillet dernier à Bandol. Elle a d'abord été relogée par la mairie puis l'assurance habitation pendant quelques jours, mais elle n'a plus de nouvelles depuis.

Une situation invivable. Un incendie avait ravagé la maison de Cindy et ses deux filles à Bandol (Var) le 9 juillet dernier. Et depuis une semaine, les voilà qui campent dans leur jardin en attente d'un relogement.

"Le départ de feu a pris dans la chambre de la grande", explique Cindy au micro de BFM Toulon Var.

De sa maison, il ne reste plus rien. Les chambres de ses deux filles, situées à l'étage, ont été complètement détruites par l'incendie.

Relogée pendant quelques jours, puis plus rien

Après ce drame, la famille a été relogée par la mairie de Bandol dans un hôtel. L'assurance habitation avait pris le relais pendant neuf jours, et n'a plus laissé de nouvelles par la suite.

"Les gens de l'assurance habitation que j'ai au téléphone sont très désagréables, limite je les embête. Donc là, pour l'instant, je n'ai pas de solution. Je vois l'assistance sociale aussi, mais j'attends toujours des retours de sa part", indique-t-elle.

Elle se retrouve alors dans son jardin, "enfin ce qu'il reste" du jardin, avec ses deux filles âgées de 6 et 17 ans.

Problèmes d'insalubrité dans la maison

En 2020, un huissier était venu pour faire constater des problèmes d'insalubrité dans la maison, qui pourraient être la cause de l'incendie.

"Les propriétaires subissent depuis plusieurs mois des désordres liés à des problèmes d'humidité, qui se manifestent à plusieurs endroits de la maison. Afin de préserver leur droit, ils me prient de procéder à toutes constatations utiles sur les désordres qu'ils subissent", avait-il précisé.

Dans cette situation compliquée, Cindy peut tout de même compter sur l'aide de son voisin. Il lui a permis de se raccorder à l'eau et à l'électricité. Mais la famille espère trouver rapidement un nouveau logement pour se sortir de cette situation.

Jimmy Comte et Shéhérazade Ben Essaid