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Risque tsunami: les habitants du littoral méditerranéen concernés par un test du système FR-Alert

Le nouveau système d'alerte sur téléphone, FR-Alert, va être déclenché le 3 novembre prochain dans le cadre d'un exercice au risque de tsunami dans les neufs départements bordant la mer Méditerranée.

Les smartphones des habitants de neufs départements du sud de la France sonneront vendredi prochain. Dans le cadre d'un exercice de grande ampleur, le système FR-Alert sera déclenché le 3 novembre, entre 10 heures et 10h30, annoncent les autorités dans un communiqué.

"Cet exercice est organisé en lien avec les neuf préfectures des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l’Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, la direction de la transformation numérique, le centre national d’alerte aux tsunamis et une équipe de chercheurs de l’université d’Avignon", précise le communiqué.

Un questionnaire sera mis à disposition

Le service régional de la communication interministérielle avance que cette phase d'expérimentation du système d'alerte comporte trois objectifs. Si l'essai est évidemment prévu pour "tester la chaîne d'alertes", il est aussi conçu pour "évaluer les réactions des destinataires de l’alerte" et pour "sensibiliser la population à la réception d’une alerte sur smartphone" tout en rappelant "les réflexes à adopter" en cas de réelle alerte au tsunami.

Dans l'alerte que recevront les possesseurs de smartphones résidant dans les zones concernées, un lien renvoyant vers "un questionnaire de retour d’expérience permettant de recueillir l’avis des publics" sera intégré au message de mise en garde.

L'annonce des autorités s'accompagne par ailleurs de consignes importantes que les habitants des départements concernés doivent se souvenir en amont de l'exercice.

"Ne pas contacter les forces de l'ordre"

Le service régional de la communication interministérielle rappelle premièrement que "cet exercice 'sur table' n’appelle aucune action ou réaction des destinataires de l’alerte (indépendamment de la possibilité de répondre au questionnaire sus-mentionné)".

De plus, les autorités locales enjoignent la population à "ne pas contacter les forces de l’ordre (17), les services de secours (15, 18 et 112) ni les standards téléphoniques des préfectures de département et mairies concernées".

Enfin, les résidents des zones où l'exercice virtuel sera effectué sont vivement encouragés à "ne pas relayer de fausses rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux sociaux". Les réseaux sociaux des préfectures concernées publieront "un message de début d'exercice" ainsi qu'un second "message de fin d'exercice".

Alexis Lalemant