Votre vieux smartphone va-t-il (vraiment) être privé de WhatsApp le 1er novembre?

Au début du mois prochain, le support WhatsApp va cesser pour certains vieux systèmes d'exploitation. Dans les faits, cela ne devrait concerner qu'une poignée d'utilisateurs.

C'est une mise à jour de routine qui effraie régulièrement certains utilisateurs. Ce 1er novembre, WhatsApp cessera de fonctionner avec les smartphones les plus obsolètes du marché, selon une publication sur le site de la messagerie appartenant à Meta (nouveau nom du groupe Facebook).

Désormais, l'application ne sera plus compatible avec les systèmes d'exploitation antérieurs à Android 4.1 et iOS 10 pour les iPhone. Le premier remonte à 2012, le second à 2016. Naturellement, des smartphones sortis bien avant ces dates peuvent bénéficier de mises à jour vers ces versions, si ce n'est déjà fait.

Des smartphones vieux de dix ans

A titre d'exemple, à peine 4% des possesseurs français d'iPhone utilisent aujourd'hui iOS 12.5, sorti plus de deux ans après iOS 10, dont la part de marché est désormais infinitésimale.

Par ailleurs, pour trouver un iPhone incompatible avec iOS 10, il faut remonter à l'iPhone 4S, sorti en 2011. Contrairement à ce qui est rapporté par certains médias, les iPhone SE et iPhone 6s peuvent être mis à jour vers iOS 15 - la version la plus récente - et pourront donc faire fonctionner WhatsApp pendant encore de longues années.

Sur Android également, il est bien peu probable de trouver un smartphone en circulation incompatible avec Android 4.1 - qui serait donc vieux d'au moins dix ans. Cette version est d'ailleurs trop peu utilisée pour figurer dans les statistiques de parts de marché des diffférentes versions d'Android.

Dans les faits, toutes les applications cessent de supporter de trop anciennes versions d'Android ou iOS, afin d'éviter de mobiliser des équipes pour de rares utilisateurs. C'est régulièrement le cas de WhatsApp, qui a par exemple délaissé le support d'iOS 9 le 1er janvier 2021 et celui d'iOS 8 le 1er février 2020.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co