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Vie numérique

Seule une minorité d'Américains sait que Facebook détient Instagram et WhatsApp

Facebook.

Facebook. - Alastair Pike / AFP

Un sondage mené par le Pew Research Center fait état des lacunes des Américains en matière de culture numérique.

La proposition de Facebook, début août, d'apposer sa marque à Instagram et WhatsApp, pour montrer qu'il en était bien propriétaire, avait fait sourire. Si ce changement cosmétique n'est toujours pas visible, il sera pourtant d'une grande utilité.

D'après une enquête menée en ligne par l'institut Pew Research Center, seuls 29% des Américains seraient en mesure de dire que ces trois entreprises font partie du même groupe. Ces entreprises s'invitent pourtant régulièrement dans le débat public. Leur regroupement, jugé anticoncurrentiel, fait l'objet de velléités de démantèlement, portées aussi bien par un cofondateur de Facebook, Chris Hughes, que par une candidate à l'investiture démocrate, Elizabeth Warren. 

Twitter, pourtant créé en Californie en 2006, leur semble tout aussi opaque. Seuls 15% d'entre eux déclarent avoir reconnu le patron du réseau social, Jack Dorsey. Ces lacunes sont d'autant plus étonnantes que le sondage proposé par le Pew Research Center, accessible à ce lien, est un questionnaire à choix multiples. 

Seuls 15% des Américains reconnaissent Jack Dorsey.
Seuls 15% des Américains reconnaissent Jack Dorsey. © Pew Research Center

Le bien connu phishing

Certains concepts restent également nébuleux aux yeux de bon nombre des 4.272 Américains sollicités. Seuls 59% d'entre eux relient le modèle économique des réseaux sociaux à la publicité et moins de 30% sont à même de reconnaître une authentification à deux facteurs. Ce procédé assure une connexion plus sûre à un service en ligne, en réclamant non seulement l'utilisation d'un mot de passe mais aussi d'un numéro de téléphone. 

Le phishing, ou hameçonnage, bénéficie d'une notoriété plus grande. 67% des sondés savent qu'il s'agit d'un procédé d'arnaque consistant à récupérer les données personnelles ou bancaires d'une cible par des moyens détournés... en envoyant par exemple par mail une facture à régler urgemment. 63% saisissent également le fait qu'un cookie peut se référer à un fichier permettant à un site internet de suivre l'activité de ses visiteurs. 

Sans surprise, les plus jeunes générations semblent plus renseignés que leurs aînés. 42% des 18-29 ans savent que la navigation privée n’empêche pas un fournisseur d’accès ou un site internet de connaître leur activité en ligne. Contre seulement 8% chez les plus de 65 ans. 

https://twitter.com/Elsa_Trujillo_?s=09 Elsa Trujillo Journaliste BFM Tech