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Dans le Nord, une maison de retraite expérimente les "couches" connectées

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- - YouTube (Abena)

Les résidents ont droit à des protections équipées de capteurs d’humidité, reliés à des bornes Wi-Fi.

Depuis le mois de juin, une dizaine de résidents de l’Ehpad du domaine des Edelweiss, situé à quarante kilomètres de Valenciennes, expérimentent un nouveau type de protections absorbantes, rapporte 20 Minutes. Fournies par l’entreprise Abena, elles sont associées à un capteur d’humidité. Lui-même est connecté à une application - par Wi-Fi, qui émet un signal lorsque la protection doit être changée.

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- © Abena

Des alertes envoyées sur smartphone

Lorsque le capteur détecte un premier niveau d’humidité, une alerte est émise sur des smartphones mis à disposition des équipes de la maison de retraite. Un seconde alerte est envoyée lorsqu’un second palier est franchi, signifiant le besoin de changer de protection dans l’heure. Mise en place sur la base du volontariat (des résidents ou de leur famille), cette expérimentation semble porter ses fruits.

“Notre fournisseur historique de protections (Abena, ndlr) a déjà testé ce produit ailleurs en Europe. Il nous a proposé de réaliser sa première expérimentation en France” explique Frédéric Van Herwegen, directeur de la résidence, à BFM Tech. “Nous aimerions poursuivre l’utilisation des protections connectées, qui ont amélioré le confort de nos résidents. Il faut maintenant attendre que les produits soient officiellement mis sur le marché” complète-t-il.
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- © Abena

Pour l’établissement, une généralisation de ce système impliquera quelques investissements supplémentaires. Tout d’abord pour couvrir l’ensemble du domaine en réseau Wi-Fi. Ensuite, car chaque protection coûte environ 25% de plus qu’une protection classique. A cela s’ajoute un abonnement de cinq euros par jour et par pensionnaire, voué à diminuer avec la multiplication du nombre d’établissements partenaires.

Mais ces protections connectées ont d’autres atouts. Pour Frédéric Van Herwegen, elles permettent de mieux suivre le cycle biologique de chaque résident - auparavant consigné sur papier, et donc de limiter les opérations de change inutiles, parfois pénibles pour les pensionnaires.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co