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Canicule: pourquoi vos smartphones n'affichent pas tous la même température

L'iPhone XS

L'iPhone XS - BFMTV.COM

Les prévisions des applications installées par défaut sur nos smartphones diffèrent bien souvent de celles de Météo France. iOS et Android ont opté pour des sources d'informations différentes.

Consulter son smartphone pour accéder aux prévisions météorologiques est désormais un réflexe. Mais les différents mobiles ont du mal à trouver un terrain d'entente. Un détenteur d'iPhone, de smartphone Android et un simple adepte de Météo France se prépareront ainsi bien souvent à des températures différentes.

En pleine canicule, les prévisions de température pour vendredi peuvent ainsi varier de plus ou moins quatre degrés entre le service installé par défaut sur un smartphone Samsung et les résultats affichés par Météo France.

Ces divergences sont liées à un phénomène simple: Apple et Google s'en remettent à des services différents pour faire remonter les données météorologiques sur leurs systèmes d'exploitation respectifs.

Jusqu'à la mise à jour iOS 8, Apple sous-traitait à Yahoo Météo la remontée de ces mêmes données. L'entreprise a depuis basculé vers The Weather Channel, un canal d'informations météorologiques en continu. Les iPhone actuels disposent donc de ce service installé par défaut.

Les smartphones Android passent quant à eux par AccuWeather. Outre-Atlantique, l'entreprise vient par ailleurs alimenter de nombreux médias en prévisions. Certains appareils Samsung, dont le Galaxy S10+, font néanmoins un écart et ont opté pour The Weather Channel. Un service également privilégié par le moteur de recherche de Google, lorsqu'on y accède depuis son navigateur Web.

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Des modes de calcul différents

Si tous ces services brassent des données relativement similaires, ils adoptent des modes de calcul différents. Cela se traduit par des différences de prévision météo, qui se montrent d'autant plus flagrantes dès qu'il s'agit de prévisions à long terme. 

Pour rappel, les données exploitées par l'ensemble de ces services proviennent de satellites météorologiques, de stations installées au sol, de capteurs embarqués sur des avions de ligne ou sur des navires de commerce. Elles sont par la suite traitées par des supercalculateurs et des algorithmes avancés, avant de passer sous les yeux des prévisionnistes. Autant d'analyses et d'interprétations susceptibles de conduire à des prévisions différentes. 

https://twitter.com/Elsa_Trujillo_?s=09 Elsa Trujillo Journaliste BFM Tech