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Un anti-5G écroué après avoir incendié des relais téléphoniques

Une antenne utilisée pour le réseau 5G, à Pékin le 19 mai 2020

Une antenne utilisée pour le réseau 5G, à Pékin le 19 mai 2020 - NICOLAS ASFOURI © 2019 AFP

Un trentenaire a été incarcéré pour l'incendie de relais téléphoniques dans le Jura. Il a déjà été condamné pour des dégradations commises lors de manifestations et de rassemblements de Black Blocs.

Un homme de 31 ans, anarchiste et anticapitaliste "opposé au développement de la 5G", a été mis en examen et incarcéré après avoir avoué l'incendie en avril de relais téléphoniques dans le Jura, selon une source judiciaire à Nancy.

Le trentenaire, interpellé mardi, a également été mis en examen pour la tentative de destruction en mars, selon le même mode opératoire, d'un relais situé à Besançon, a précisé la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) dans un communiqué.

Durant sa garde-à-vue, l'homme qui se dit opposé au développement de la technologie 5G, a reconnu l'incendie des relais du Mont Poupet, se déclarant satisfait d'être parvenu à porter un coup au développement de cette nouvelle technologie", a indiqué la juridiction.

De précédentes condamnations pour dégradations

Les faits remontent au 10 avril lorsque deux relais téléphoniques, situés sur le Mont Poupet, sur la commune de Saint-Thiebaud (Jura) avaient été incendiés. Il en avait résulté d'importants dommages matériels et de fortes perturbations pour les usagers durant plusieurs jours.

Cette action faisait suite à la destruction, sur un mode similaire, d'un premier relais sur le Fort de Brégille, à Besançon, le 27 mars.

L'homme "reconnaît avoir participé à des rassemblements de Black Blocs et a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des dégradations commises lors de manifestations", a précisé la Jirs.

En outre, lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs de la gendarmerie ont saisi des livrets et des tracts anarchistes incitant, en particulier, à la destruction des relais téléphoniques.

Une information judiciaire avait été ouverte à la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy, qui avait confiée l'enquête à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Besançon, en co-saisine avec la Direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Dijon.

P.D. avec AFP