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Twitter propose désormais à ses utilisateurs de signaler les informations trompeuses

Le logo de Twitter affiché sur plusieurs écran, le 26 octobre 2020.

Le logo de Twitter affiché sur plusieurs écran, le 26 octobre 2020. - Lionel BONAVENTURE © 2019 AFP

Le réseau social lance une nouvelle fonction permettant de signaler de fausses informations. Elle est pour l'instant déployée aux Etats-Unis, en Corée du Sud et en Australie.

Plus que jamais, la désinformation est dans le viseur des réseaux sociaux. Pour lutter contre ce fléau, qui connaît un essor sans précédent depuis le début de la pandémie, Twitter teste une nouvelle fonction.

Ainsi, depuis le 17 août, certains utilisateurs peuvent signaler des contenus qu'ils estiment trompeurs. Deux catégories spécifiques sont concernées: la santé, et la politique.

Cette mise en avant n'est pas due au hasard: ces deux secteurs sont les plus concernés par l'avalanche de "fake news", que ce soit dans le contexte de la pandémie, de la campagne de vaccination ou bien des élections présidentielles passées.

Une amélioration du système de signalement

Pour l'heure, ce système n'est déployé qu'aux Etats-Unis, en Corée du Sud et en Australie, et seulement à une minorité d'utilisateurs. Il fonctionne de la même manière qu'un signalement classique sur Twitter. Le bouton "Signaler ce tweet" proposera désormais le choix "It's misleading" (c'est trompeur), associé aux catégories "Santé", "Politique" et "Autre".

"Nous sommes seulement en train d'évaluer la pertinence de cette approche, donc nous commençons modestement. Nous ne pourrons peut-être pas prendre des mesures et répondre à chacun de vos signalements dans cette expérience, mais votre investissement nous permettra d'identifier les tendances, et donc d'améliorer le temps et l'échelle de notre travail sur la désinformation", précise Twitter.

Dans la même logique, Twitter a annoncé le 2 août un partenariat avec les agences de presse Reuters et Associated Press. Cette collaboration doit permettre au réseau social d'ajouter des élements de contexte de confiance sur son site, sur un sujet qui serait largement partagé entre utilisateurs.

Victoria Beurnez