Tech&Co
Tech

Pédopornographie: Twitter condamné en Australie pour son manque de modération

L’organisme australien de surveillance de la sécurité sur Internet a infligé une amende de 365.000 euros au réseau social ce lundi.

Les problèmes n'en finissent plus pour le X (ex-Twitter) d'Elon Musk. Après avoir reçu une lettre de Thierry Breton, sommant le réseau social d'arrêter la circulation de fausses informations et d'images violentes liées au conflit en Israël, la plate-forme vient d'écoper d'une amende en Australie. Pour un tout autre sujet cette fois-ci.

Le régulateur de l'internet australien a infligé lundi à la plate-forme une amende de 385.000 dollars, affirmant qu'elle n'a pas montré clairement qu'elle luttait contre la prolifération de contenus d'agressions sexuelles sur mineurs.

Le réseau social devra payer 610.500 dollars australiens, soit 365.000 euros, a annoncé la commissaire d'ESafety - le régulateur australien - Julie Inman Grant, déplorant des discussions qui sonnent "creux" avec X sur le sujet.

"Occupé, revenez plus tard"

Inman Grant, elle-même ancienne employée de X quand il s'appelait Twitter, a aussi adressé un avertissement à Google, également concernant la modération des contenus d'agressions sexuelles sur mineurs.

Le milliardaire Elon Musk a licencié plus de 80% du personnel de X depuis qu'il en est devenu propriétaire, dont nombre de modérateurs chargés de repérer et supprimer les contenus problématiques. Julie Inman Grant avait formellement notifié X et Google en février, leur demandant d'expliquer de quelle manière ces entreprises traitent ce type de contenus.

L'AFP a sollicité X, recevant en réponse un mail disant: "Occupé, revenez plus tard". Google a lui indiqué à l'AFP qu'il avait développé "un panel de technologies" pour détecter, signaler et supprimer les contenus d'agressions sexuelles sur mineurs.

Willem Gay avec AFP