TikTok nie transférer des données au Parti communiste chinois
Sous le feu des critiques, TikTok persiste et signe. La très populaire application dément tout transfert de données personnelles de ses utilisateurs vers la Chine. "L'allégation selon laquelle nous serions sous la coupe du gouvernement chinois est totalement fausse", a ainsi déclaré Theo Bertram, responsable des politiques publiques de TikTok pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique auprès de la BBC.
Theo Bertram balaie également d'un revers de main la question de potentielles requêtes du gouvernement chinois. "Nous dirions certainement non à toute demande de données", juge-t-il.
Déjà bannie en Inde et à Hong Kong
La semaine précédente, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a laissé entendre que tout utilisateur de l'application aux États-Unis prenait le risque de voir ses données tomber "entre les mains du Parti communiste chinois". TikTok est dans le collimateur des autorités américaines et risque d'être purement et simplement bannie des États-Unis pour ces mêmes soupçons d'espionnage.
En mars déjà, des responsables du FBI et des départements de la Justice et de la Sécurité intérieure avaient déclaré que l’application mobile pourrait être exploitée par les services de renseignement chinois. Quelques mois auparavant, fin 2019, l'US Navy interdisait à ses militaires d'installer l'application sur leurs smartphones fournis par le gouvernement, relatait Reuters.
TikTok, plébiscitée par les plus jeunes grâce à ses vidéos autour de l’humour, de la danse et de la musique, appartient au groupe chinois ByteDance et compte près d’un milliard d’utilisateurs dans le monde. L'application est déjà bloquée en Inde, au même titre qu'une dizaine d'autres applications chinoises. L'Australie étudie également la possibilité de bannir TikTok. En cause: les "risques" qu'elle représente "pour la sécurité nationale".