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SoftBank: fin de production pour Pepper le robot

Le robot Pepper ne sera plus produit.

Le robot Pepper ne sera plus produit. - TORU YAMANAKA - AFP

Le robot humanoïde de service, présenté en 2014, fait les frais d'un plan social au siège de SoftBank Robotics, en France. A ce jour, seules 27.000 unités ont été produites.

C'est la fin pour le petit robot Pepper. SoftBank a annoncé, par l'intermédiaire de Reuters, l'arrêt de la production de son humanoïde robotique, ce mardi 29 juin.

Les raisons sont diverses: production non rentable, coût élevé, le robot n'a pas rencontré son public. Mais avant tout, c'est un plan social d'envergure à SoftBank, maintenant japonaise, qui a eu raison des équipes en charge de Pepper. Un Plan de sauvegarde de l'emploi est en cours dans la filiale française de l'entreprise. Les négociations actuelles portent sur la suppression d'environ 40% des 330 postes.

Pepper est le tout premier robot humanoïde de service, qui a été présenté en 2014 pour la toute première fois. Créé par Aldebaran, société française qui deviendra SoftBank Robotics, le robot était destiné au service et à l'accueil.

Equipé d'une tablette et d'un logiciel de reconnaissance faciale, il pouvait facilement interagir avec les clients. Mais au fil du temps, l'assistant a montré ses limites, n'apportant que peu d'avantages par rapport à une simple tablette numérique.

Seulement 27.000 produites

Malgré les efforts de SoftBank pour rendre le petit robot sympathique, seules 27 000 unités ont été produites. Selon Reuters, la filière robotique de SoftBank doit se réorganiser, mais se dédiera davantage à des robots plus classiques, comme par exemple ces aspirateurs.

SoftBank a tout de même annoncé sa volonté de continuer le développement de Pepper, bien que les équipes aient été largement réduites. " Nous continuerons à le vendre et apporter le support et services clients nécessaires", nous a précisé l'entreprise.

Le 16 juin dernier, les salariés de SoftBank Robotics avaient défilé dans la rue aux côtés du petit robot pour dénoncer ce plan social.

Victoria Beurnez