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Sharit, la plateforme qui propose de partager son code Netflix avec des inconnus

Sharit est une plateforme qui permet à des personnes abonnées à des services en ligne (Netflix, Spotify...) de mutualiser leur abonnement avec d'autres utilisateurs moyennant une rémunération.

Avec la prolifération des offres de service en ligne (Amazon Prime Video, Deezer, Disney+...), et l'augmentation des tarifs pour y souscrire, les usagers se retrouvent contraints de procéder à des arbitrages ou payer toujours plus cher.

Dans ce contexte, et pour limiter leurs dépenses, la plateforme Sharit, lancée en 2022, connecte entre eux des particuliers, dont l'abonnement offre la possibilité d'avoir plusieurs comptes d'utilisateurs, à des personnes qui souhaitent souscrire au service en question.

"En tant que 'Sharer', vous partagez votre abonnement. Vous proposez vos places sur votre abonnement et notre plateforme vous trouve des 'Takers', des personnes qui veulent prendre l'une des places disponibles sur votre compte. Elles vont souscrire à l'un de vos abonnements et vous rémunérer chaque mois pour cela", explique à Tech&Co, Maxime Ponsar, président et cofondateur de Sharit.

Musique, presse, jeux vidéo...

De fait, l'abonnement payé par les "Sharer" leur coûte alors moins cher car en partie subventionné par les "Taker" qui leur versent quelques euros. Dans le détail, "vous serez payé 4,50 euros par place pour un abonnement Netflix Premium à 18 euros par mois pour quatre utilisateurs", indique Maxime Ponsar.

Pour sa part "le 'Taker' va payer cinq euros de commission sur l'année. Mais, d'un autre côté, il va économiser quelques centaine d'euros sur ses différents abonnements". Car en plus de la SVOD, avec Netflix ou encore Disney+, Sharit permet également de partager des abonnements de presse, de musique (Spotify, Deezer), les jeux vidéoos ou encore des logiciels. Près de cent types d'abonnements sont disponibles.

"Le partage de compte existe depuis une dizaine d'année. Nous voulons mettre un cadre autour de cela pour que les choses se passent bien et que l'on puisse automatiser les processus de paiement et de souscription", souligne Maxime Ponsar.
Louis Mbembe