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Petits commerces: comment vendre ses produits en ligne en quelques clics

Les entreprises de commerce et de la réparation des automobiles concentrent 21,4% des demandes.

Les entreprises de commerce et de la réparation des automobiles concentrent 21,4% des demandes. - Joel Saget -AFP

Face au confinement, les petits commerçants vont devoir accentuer leur présence en ligne. Plusieurs solutions très simples permettent de réaliser du chiffre d’affaires sur le Web.

Coup dur pour l’ensemble des commerces dits “non essentiels”, qui ont dû fermer leurs portes ce 29 octobre au soir, avec l'entrée en vigueur du deuxième confinement. Ou plutôt, ne plus laisser de clients franchir cette porte. Car à la différence du premier confinement, ils pourront cette fois mettre en place le “click & collect”, à savoir une vente en ligne sans livraison, qui propose au client de venir chercher son produit directement devant la boutique.

Plusieurs options - qui peuvent se cumuler - existent pour que les commerçants puissent numériser leurs activités très simplement, qu’il s’agisse de vente à emporter ou de livraison.

Option 1: boutique en ligne

L’option la plus évidente, mais qui nécessite un minimum d’investissement, est la création d’une boutique en ligne. A ce jour, de nombreuses plateformes proposent de s’en charger en quelques clics, à des tarifs très accessibles.

En dehors des leaders du marché que sont Prestashop et Shopify, certains acteurs proposent de créer une boutique en ligne entièrement fonctionnelle contre une quarantaine d’euros par mois, à l’image du français Kiubi.

Citons par ailleurs la plateforme Rapidle, spécialisée dans le “click & collect” et particulièrement adaptée aux commerces de bouche. Une façon efficace de réguler les flux de clients devant sa boutique. Leurs offres débutent à partir de 59 euros par mois.

Pour les commerçants souhaitant expédier de la marchandise, certaines alternatives existent, face aux transporteurs traditionnels tels que DHL ou UPS. L’entreprise Cubyn propose ainsi de prendre en charge l’expédition des produits, en gérant directement le stock du commerçant.

Option 2: place de marché

Les commerçants ne désirant pas créer leur propre boutique en ligne peuvent par ailleurs intégrer une place de marché. Il s’agit d’un espace de vente proposé sur les grandes plateformes à tout commerçant qui le désire, moyennant une commission sur les ventes.

La plus connue est naturellement Amazon, dont 60% du chiffre d’affaires est généré par sa place de marché. Mais comme le rappelle le site du ministère de l’Economie, d’autres alternatives existent, à l’image de Cdiscount, Rakuten ou LeBonCoin qui propose sa propre solution destinée aux professionnels.

Option 3: réseaux sociaux

Pour les commerçants ayant une relation forte avec leur clientèle, les solutions les plus simples peuvent aussi être les meilleures. Si une boutique en ligne a déjà été créée, l’utilisation de Facebook ou d’Instagram peut dynamiser les ventes. Mais les deux plateformes proposent par ailleurs leurs propres places de marché.

La plateforme Instagram Shopping
La plateforme Instagram Shopping © Instagram

Sur Instagram, il est ainsi possible d’insérer des liens dans ses publications pour proposer à l’utilisateur de faire l’acquisition d’un produit en cliquant sur une photo. Le paiement est alors réalisé au sein même de l’application.

L’utilisation de la fonction de diffusion en direct sur Instagram ou Facebook peut également être une bonne solution pour entretenir le lien avec sa clientèle, et dévoiler de nouveaux produits.

Des panneaux LED et des micros compatibles avec son smartphone, disponibles pour quelques dizaines d’euros, peuvent aider à améliorer sensiblement la qualité des vidéos.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co