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Téléconsultation: un ingénieur français crée un stéthoscope connecté à 20 euros

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Par le biais de l’impression 3D, Cyrille Lecroq a mis au point SKOP, un stéthoscope connecté à très bas prix. Le produit pourrait prochainement être commercialisé.

Malgré l’explosion du nombre de téléconsultations lors de la crise du coronavirus, certains outils manquent encore pour remplacer un rendez-vous physique avec son médecin. Parmi eux, le stéthoscope, indispensable allié pour connaître l’état du coeur et des poumons, deux organes particulièrement touchés par le Covid-19. Cyrille Lecroq, ingénieur de formation et ayant acquis des compétences en impression 3D, a mis au point un stéthoscope connecté à très bas prix, afin que les patients puissent s'ausculter à domicile, tout en envoyant le signal sonore à leur médecin par Internet. L’appareil pourrait être commercialisé à seulement 20 euros.

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- © SKOP

Demande de mise sur le marché

Après avoir été contacté par un médecin de l’AP-HP, Cyrille Lecroq intègre l’équipe de développement de projets innovants, explique-t-il à Paris-Normandie. “C'est après une discussion sur la difficulté de consulter plusieurs patients atteints par le Covid-19 sans symptômes graves et en convalescence chez eux que j'ai eu l'idée de stéthoscope connecté” complète-t-il auprès du Parisien.

Pour mettre au point son produit, baptisé SKOP, Cyrille Lecroq s’inspire d’une forme cochléaire - en escargot, déjà à la base de certains implants électroniques, notamment utilisés pour des personnes touchées par une importante perte auditive. Une technique qui “permet de pallier les mauvaises propriétés acoustiques des plastiques”, selon le site créé pour l’occasion. 

Selon Cyrille Lecroq, la qualité sonore résultant de ce stéthoscope est extrêmement satisfaisante. Des extraits sont notamment disponibles sur la plateforme SoundCloud. Le fichier d’impression est partagé gratuitement sur le Web, afin que chacun puisse en imprimer.

Toujours auprès du Parisien, l’ingénieur annonce que son produit fera l’objet d’une demande d’autorisation de mise sur le marché par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), afin qu’il puisse être produit et vendu en grandes quantités. Son tarif le rendrait bien plus compétitif que les produits concurrents, disponibles aux alentours des 200 euros.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co