Tech&Co
Tech

Jeux vidéos: Ubisoft va recruter 150 ingénieurs pour son nouveau studio près de Montpellier

Ubisoft emploie 17.000 salariés dans le monde, dont 3 000 en France.

Ubisoft emploie 17.000 salariés dans le monde, dont 3 000 en France. - Frederic J. BROWN / AFP

L'éditeur français de jeux vidéo a inauguré mardi un nouveau site à Castelnau-le-Lez près de Montpellier. En plus des 350 personnes qui y travaillent déjà, Ubisoft a l'intention de recruter 150 personnes lors des trois prochaines années.

Après Annecy, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Paris, Montréal et Shanghai, Ubisoft n'a choisi ni Londres ni Berlin pour installer un nouveau studio, mais Castelnau-le-Lez, une petite commune de moins de 20.000 habitants située dans l'Hérault. Ce site de 4500 m2 réunit déjà 350 salariés de 15 nationalités. D'ici trois ans, le groupe compte recruter 150 nouveaux ingénieurs. Ubisoft emploie 17.000 salariés dans le monde, dont 3000 en France.

Ce nouveau site est le 2e studio le plus important de France après celui de Paris qui a été créé en 1994. Ubisoft compte tisser un lien entre ces deux unités en développant à Castelnau-le-Lez la suite de jeux développés à Paris il y a plusieurs années. La suite de Beyond Good and Evil est déjà en cours d'élaboration dans le studio héraultais.

5 milliards de gamers en 2030

Ces nouveaux locaux regroupe deux implantations auparavant distinctes, Ubisoft entend poursuivre son adaptation au "cloud gaming", ou jeu en streaming, "qui va transformer nos vies", a déclaré Yves Guillemot, président et co-fondateur d'Ubisoft. "L'industrie du jeu vidéo va être métamorphosée par les jeux en streaming, pouvant être pratiqués sans console, ni PC, sur n'importe quel type d'écrans", a-t-on précisé chez Ubisoft.

"Les jeux multijoueurs se multiplient, c'est une nouvelle façon de concevoir des jeux, avec des connexions ultra rapides, et le développement de nouvelles fonctionnalités". Ces jeux devraient toucher 5 milliards d'individus en 2030, avec une progression particulièrement marquée en Asie.

P.S. avec AFP