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"Je suis un gentil comparé à eux": Bill Gates évoque sa rivalité avec Elon Musk et Steve Jobs

Bill Gates, Elon Musk et Steve Jobs

Bill Gates, Elon Musk et Steve Jobs - AFP/ Wikicommons

Désormais éloigné de Microsoft, le milliardaire estime que Musk - comme Jobs auparavant - "pousse le bouchon loin".

Le milliardaire, philanthrope et fondateur de Microsoft Bill Gates a une vision assez claire de certains de ses pairs, grands patrons de la tech.

À l'occasion d'un entretien à l'Economic Club de New-York, qui lui remettait un prix, Bill Gates s'est comparé à Elon Musk, multipatron de Twitter, SpaceX ou encore Tesla et Steve Jobs, ancien patron d'Apple, décédé en 2011.

La discussion, qui portait sur les leçons apprises par Bill Gates au cours de sa carrière à la tête de Microsoft, a rapidement abordé ses deux rivaux, rapporte le média spécialisé Business Insider.

"Elon pousse le bouchon"

"Chacun est différent. Elon pousse le bouchon, peut-être trop. Steve Jobs poussait le bouchon, et peut-être trop loin aussi", a affirmé l'homme d'affaires.

"Je suis un gentil comparé à ces deux gars", a-t-il ajouté dans un trait d'humour.

La rivalité d'Apple et de Microsoft n'a jamais été un secret. Lors de la mort de Steve Jobs en 2011, Bill Gates avait réitéré son respect pour celui qui avait été son rival, indiquant que cette relation était propice à l'innovation et à la créativité.

Pour ce qui est d'Elon Musk, leur relation tient davantage du "je t'aime moi non plus". En 2022, Gates avait affirmé que Musk avait été "particulièrement désagréable avec lui", mais qu'il l'était de toute façon "avec tout le monde", et qu'il ne fallait donc pas le prendre personnellement. Que ce soit à la tête de Twitter, de SpaceX ou encore de Tesla, Musk n'est effectivement pas connu pour être un patron compréhensif.

Bill Gates a néanmoins reconnu qu'une "certaine intensité" est nécessaire pour réussir en tant que leader. "Dans la vingtaine, j'étais monomaniaque, concentré sur Microsoft", a-t-il déclaré. "Je ne croyais pas aux week-ends ni aux vacances."

Victoria Beurnez