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L'intelligence artificielle pourrait faire disparaître 300 millions d'emplois

La banque américaine Goldman Sachs estime à 300 millions le nombre de postes que l’intelligence artificielle pourrait remplacer, en pointant également une amélioration de la productivité.

L’intelligence artificielle faisait déjà peur aux créateurs de ChatGPT, elle pourrait désormais faire craindre le pire aux employés. Dans un rapport, Goldman Sachs estime à 300 millions le nombre d’emplois dans le monde que des systèmes d’intelligence artificielle seraient susceptibles de remplacer. Soit environ un quart de l’activité mondiale.

La banque américaine désigne tout de même la technologie comme "une avancée majeure" puisque de nouveaux emplois pourraient également être créés par l’émergence de ces modèles, précise le média britannique BBC. Selon l’étude, l’intelligence artificielle générative pourrait donner un coup de fouet à la productivité en augmentant de 7% le PIB mondial.

Près de la moitié des tâches administratives

Parmi les catégories de postes les plus touchées, 45% des tâches administratives et des fonctions support pourraient être effectuées par des outils tels que ChatGPT, Dall-E ou Midjourney, relate le journal Les Echos. Les forces armées ainsi que l’agriculture, la forêt et la pêche seraient les secteurs les plus sensibles à des automatisations de processus.

Ainsi, deux emplois sur trois seront impactés par l’intelligence artificielle, d’après le rapport de Goldman Sachs. Un chiffre plus faible qu’une précédente étude menée par l’université de Pennsylvanie et d’OpenAI - l’entreprise à l’origine de ChatGPT ou Dall-E.

Ici, il était question que l’intelligence artificielle ait des répercussions sur 80% des travailleurs américains. L’introduction de ChatGPT les aiderait dans 10% de leur tâche. Mais pour 19% des salariés aux Etats-Unis, le robot conversationnel s'occuperait d’au moins 50% de leur travail.

Pierre Monnier