Aux Etats-Unis, vous pouvez désormais utiliser ChatGPT sans compte

Aux Etats-Unis, les utilisateurs peuvent désormais utiliser ChatGPT sans inscription préalable. Mais les fonctionnalités seront limitées.

L'intelligence artificielle, de plus en plus accessible. Aux Etats-Unis, ChatGPT est disponible sans compte, a annoncé lundi OpenAI. Désormais, les utilisateurs ne sont plus obligés de s'inscrire pour utiliser le robot conversationnel. Il suffit de se rendre à l'adresse chatgpt.com, ou de télécharger l'application sur votre smartphone, et de poser une question.

L'objectif de la start-up californienne est clair: fluidifier l'expérience utilisateur et élargir l'adoption de l'intelligence artificielle (IA) au plus grand nombre.

Pour bénéficier des autres IA d'OpenAI, comme DALL-E, aucun changement. Les utilisateurs doivent toujours s'inscrire.

L'annonce d'OpenAI ne concerne que les Etats-Unis. Selon Techcrunch, l'option devrait progressivement être déployée à travers le monde. L'utilisation de ChatGPT en France reste donc conditionnée à l'ouverture d'un compte.

Des limites

Mais sans compte, les fonctionnalités de l'intelligence artificielle (IA) seront limitées. Certaines options plus avancées, comme l'historique de conversations, les instructions personnalisées ou encore l'assistance vocale exige un compte. Comme pour les comptes gratuits, les utilisateurs seront limités au modèle standard GPT-3.5.

OpenAI a annoncé la mise en place de "garde-fous supplémentaires" pour l'utilisation de ChatGPT sans compte. Concrètement, l'IA refusera de répondre à certaines questions sensibles ou sur des thèmes controversés.

La start-up californienne a également indiqué qu'elle pourrait utiliser le contenu fourni par les utilisateurs pour améliorer ses modèles en langues étrangères. La fonction peut être désactivée à travers les réglages.

Selon OpenAI, plus de 100 millions d'utilisateurs dans 185 pays utilisent ChatGPT chaque semaine. Et, avec environ 1,6 milliard de visiteurs en février selon SimilarWeb, ChatGPT reste le robot conversationnel le plus visité, devant Gemini de Google ou CoPilot de Microsoft.

Salomé Ferraris