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Innovation

Agreenculture propose des robots autonomes pour simplifier la production agricole

Avec de moins en moins de main d'œuvre et de plus en plus de denrées à produire, les agriculteurs cherchent des solutions pour relever le défi. Agreenculture propose notamment des robots autonomes pour améliorer la production.

Difficile aujourd'hui pour les agriculteurs de répondre à la demande croissante de denrées en utilisant moins de produits phytosanitaires, en s'adaptant à la fuite de main d'œuvre et aux aléas climatiques.

Des solutions sont toutefois possibles, notamment grâce à la technologie et à la robotique. Agreenculture conçoit et développe par exemple des solutions autonomes pour le monde agricole. Christophe Aubé, directeur général et cofondateur d'Agreenculture était l'invité de Tech&Co pour expliquer le fonctionnement de ses technologies.

"Refaire ce que l'agriculteur faisait il y a 60 ans"

L'objectif d'Agreenculture est d'accompagner les agriculteurs afin qu'ils puissent avant tout s'atteler à leur tâche. "Si l'on veut vraiment abandonner les produits phytosanitaires, il faudrait passer 10 à 12 fois plus de temps sur les terrains, ce n'est pas possible pour les agriculteurs", explique Christophe Aubé.

L'entreprise française offre ainsi aux exploitants des robots ou tracteurs autonomes équipés d'un GPS différentiel qui va permettre une précision extrême, évaluée à 2 millimètres.

"La robotique permet de refaire ce que l'agriculteur faisait il y a 60 ans, notamment pour le désherbage. Le cœur de notre innovation, c'est la sécurité autour de ce type de machines. On a un mur virtuel autour des surfaces agricoles. On peut être serein quand on met ces machines dans les exploitations", affirme Christophe Aubé.

L'agriculteur est ensuite équipé d'une application smartphone, ainsi que d'une version ordinateur, qui lui permet de configurer et surveiller les tâches effectuées par les différentes machines. Avant de pouvoir profiter de ces innovations, une analyse précise du terrain doit toutefois être réalisée.

"Il n'y a pas deux parcelles en France qui sont identiques. Il y a toujours une adaptation nécessaire à chaque installation pour avoir une cartographie précise du terrain", relève Christophe Aubé.

Julie Ragot