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Guerre en Ukraine: la Russie restreint l'accès à Google Actualités

Un logo Google à Las Vegas le 8 janvier 2020

Un logo Google à Las Vegas le 8 janvier 2020 - Robyn Beck / AFP

Comme pour Facebook, Twitter et Instagram, le autorités russes accusent Google de relayer de "fausses informations". YouTube pourrait prochainement être visé.

Le régulateur russe des médias a restreint l'accès au service en ligne à Google Actualités, l'agrégateur d'informations de Google, accusé de fournir l'accès à de "fausses" informations sur l'offensive russe en Ukraine, ont rapporté mercredi les agences de presse russes.

Ce service d'actualités en ligne "assurait l'accès à de nombreuses publications et matériaux qui contiennent de fausses informations (...) sur le déroulement de l'opération militaire spéciale sur le territoire ukrainien", précise le communiqué.

Google a confirmé "que certaines personnes rencontraient des difficultés pour accéder à l'application et au site Web Google Actualités en Russie et que cela n'était pas dû à des problèmes techniques".

"Nous avons travaillé dur pour que les services d'information comme News soient accessibles aux personnes en Russie aussi longtemps que possible", a souligné le groupe.

Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, le pouvoir russe a considérablement renforcé son contrôle des informations diffusées sur internet, l'un des derniers espaces d'expression libre dans le pays.

YouTube bientôt visé?

De nombreux médias russes et étrangers, dont la BBC, ont été interdits d'accès et les réseaux sociaux américains Facebook et Instagram ont été déclarés "extrémistes" par un tribunal moscovite. L'accès à Twitter a également été restreint.

La semaine dernière, le régulateur russe Roskomnadzor avait accusé le géant américain Google et son service vidéo YouTube d'activités "terroristes", première étape vers un possible blocage.

Les autorités ont parallèlement introduit début mars deux nouvelles infractions pénales: l'une pour la diffusion d'informations "discréditant" l'armée russe et l'autre pour la diffusion d'informations "mensongères" sur les troupes russes.

Par A.G avec AFP