Qu'est-ce qu'IconX, le jeu de course qui veut vous faire parier de l'argent?

La start-up française souhaite mêler course automobile et Web3 pour offrir une expérience de jeu inédite.

De plus en plus de personnes, en particulier des jeunes, s'intéressent à la course automobile, notamment avec l’essor de la série Netflix, Formula 1: Drive to Survive. C’est de ce constat qu’est parti Jonathan Behar. L’entrepreneur a ainsi choisi de créer Icon X World avec l’objectif de faire ressentir "le frisson du sport auto aux 99% de gens qui ne le pratiquent pas". 

Le principe d’Icon X World repose sur un jeu de course classique, mais pour apporter un enjeu supplémentaire et ce même frisson que la Formule 1, la dimension financière a été ajoutée, comme l’explique Jonathan Behar, invité de Tech&Co à l’occasion de la Paris Blockchain Week.

"En mettant un peu d’argent en jeu, on amène de l’attrait. C’est un moyen de créer de l’excitation, une expérience intense et de mettre un "pourquoi" sur notre raison de jouer"

Proche de l'eSport

Car pour profiter du jeu, il faut participer à des tournois, entre amis ou avec des inconnus, en misant de l’argent. Et à l’image de la case "Parc gratuit" au Monopoly, le gagnant de la course repart avec l’intégralité de la cagnotte, en cryptomonnaie, pour "simplifier les flux financiers" selon le fondateur d’Icon X World. 

De quoi faire penser à une possible addiction? Pour Jonathan Behar, "tout est extrêmement réglementé. Ce n’est pas un jeu de hasard mais plus un jeu affilié à de l’eSport où il faut des compétences de pilotage."

Les gens peuvent ainsi jouer depuis chez eux (le jeu sera disponible dans les prochaines semaines) grâce aux travaux effectués par les communautés qui travaillent sur le jeu Asseto Corsa.

Et l’objectif des joueurs sera le même que celui des pilotes auto classiques: ramener le plus de points pour son écurie, ici son "clan". Déjà partenaire de l’écurie française Alpine, Icon X World a également annoncé un partenariat avec Aston Martin Racing et son écurie partenaire de GT4 Mirage Racing.

Julie Ragot