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Phil Collins, Jean-Claude Van Damme... 5 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Mortal Kombat

La franchise de combat revient le 19 septembre prochain avec un nouvel épisode, un peu plus de 30 ans après le premier.

Retour aux sources pour Mortal Kombat. La saga revient ce mardi 19 septembre pour un nouvel épisode baptisé Mortal Kombat 1, manière de reprendre du début une franchise vieille de 30 ans. Pour l'occasion, voici 5 anecdotes sur ses origines que vous ignorez peut-être.

Le "Van Damme project"

A l'origine, Mortal Kombat est en fait un jeu centré autour de l'acteur belge Jean-Claude Van Damme. C'est, en tout cas, le souhait des premiers développeurs qui n'ont cessé de le contacter au début des années 1990. A l'époque, Van Damme est une star du cinéma, après Blood Sport (1988), Full Contact (1990) ou encore Double Impact (1991).

Seulement, l'acteur ne répondra jamais aux sollicitations. "Je ne sais pas s’il a refusé ou si on ne lui a jamais dit" expliquait récemment Ed Boon, le co-créateur du jeu. Il faut dire aussi qu'au moment de la sortie de Mortal Kombat en 1992, Van Damme était sur la jaquette de l'adaptation vidéoludique de son film Universal Soldier.

Il faudra finalement attendre le nouveau jeu qui sort ce mardi pour voir enfin apparaitre Jean-Claude Van Damme sous les traits de Johnny Cage, le personnage qui s'en inspirait (dont les initiales correspondent à Jean-Claude). La boucle est bouclée pour le "Van Damme project".

Deux frères pour les incarner (presque) tous

La manière de se démarquer de Mortal Kombat est d'avoir, avant l'arrivée des versions 3D, utilisé de véritables acteurs numérisés pour incarner les personnages. Derrière les traits de Scorpion, Sub-Zero ou Raiden, on retrouve principalement deux frères, Daniel et Carlos Pesina, des amis du designer John Tobias.

Mais après le carton du premier épisode et la réalisation du second, Daniel Pesina se retourne contre le studio Midway pour réclamer des redevances impayées, en vain. Son frère travaille toujours sur la saga. Reste tout de même quelques souvenirs de tournage de séquences utilisées dans le jeu.

Un étalon de la violence

Le succès incontestable de Mortal Kombat vient de sa violence et de l'aspect gore des "fatalities", les exécutions de fin de combat. S'il n'était pas le premier jeu violent, il a marqué les esprits et a précipité la création, aux Etats-Unis, de l'Entertainment Software Rating Board (ESRB), le système d'évaluation du contenu des jeux vidéo.

La violence du jeu va aussi être le point de départ de la politique de Nintendo, qui exige une version "soft" pour la Super Nintendo, tandis que la version Mega Drive de Sega comporte un code à entrer pour faire jaillir le sang.

Un menu caché découvert 20 ans plus tard

Plus de 20 ans après sa sortie, Mortal Kombat n'avait pas révélé tous ses secrets. Comme c'est souvent le cas sur les jeux des années 1980 et du début des années 1990, les développeurs ont laissé des brèches, pas toujours destinées à être découvertes. En 2015, un joueur découvre ainsi un menu caché par le programmateur Ed Boon qui permet d'effectuer des diagnostics de bugs, mais aussi de visionner la fin du jeu avec différents personnages.

La manipulation est particulièrement complexe et doit être rapide sur la manette pour y arriver, raison pour laquelle personne ne l'avait auparavant repérée.

Un hommage à Phil Collins

Ce n'est pas forcément la référence la plus évidente mais les développeurs avaient laissé un petit hommage à Phil Collins et à son groupe Genesis. Sur les versions Mega Drive du premier jeu, le mode gore s'activait grâce à un code à taper sur sa manette: A-B-A-C-A-B-B. La contraction Abacabb fait référence à l'album Abacab de Genesis, sorti en 1981.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business