Facebook licencie une partie de ses équipes dédiées à la lutte contre la désinformation

Dans le cadre d’une nouvelle vague de suppressions de postes, le groupe Meta s’est séparé de certains salariés consacrés à la traque des fausses informations.

Le groupe Meta est en train de supprimer environ 10.000 postes. Cette vague de licenciements, annoncée à la mi-mars, fait suite au premier plan de restructuration de l’histoire de l’entreprise, qui s’est déroulé sur la fin d’année 2022. Parmi les employés sur le départ, le site spécialisé The Verge assure que les équipes de modération sont touchées.

"Protéger notre communauté"

Selon le média américain, une partie des personnes en charge de la lutte contre la désinformation ont été mises à la porte cette semaine. Une cinquantaine de salariés étaient chargés d’éviter la diffusion et la propagation de fausses informations, à la fois sur Facebook, mais aussi sur Instagram.

"Nous restons concentrés sur l'avancement de nos efforts en matière d’intégrité, qui sont les meilleurs du secteur, et nous continuons à investir dans des équipes et des technologies pour protéger notre communauté", a indiqué un porte-parole du groupe à The Verge.

Auprès de Tech&Co, Facebook assure que si des départs sont bien prévus au sein des équipes de modération, ils n'en représentent pas la "majorité", contredisant l'information diffusée par The Verge.

"L’aplanissement de l’organisation" était l’un des objectifs de Mark Zuckerberg lorsqu’il a annoncé ce nouveau plan social. L’entreprise semble donc avoir regroupé des équipes travaillant sur des thématiques similaires. Les quelques modérateurs ayant échappé au licenciement ont intégré une nouvelle équipe, plus importante, travaillant sur des sujets semblables.

Avant l’annonce d’une seconde vague de licenciements, des salariés de Facebook s’étaient plaint d’être payés à ne rien faire. Ils pointaient un processus de validation des projets en interne extrêmement long, résultant en un rallongement des délais.

Mise à jour le 21 avril à 16h50: ajout de la déclaration de Facebook à Tech&Co, contredisant une partie des informations de The Verge.

Pierre Monnier