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En congé maternité, elle se fait licencier en pleine nuit par Facebook

La maison-mère de Facebook, Meta, a commencé sa vague de suppression de postes. Une employée a reçu un mail de licenciement durant son congé maternité.

Meta n’a pas fait dans la dentelle pour trancher dans ses effectifs. Le groupe a entamé sa lourde vague de licenciements qui doit supprimer 11.000 postes au sein du groupe. Anneka Patel fait partie des salariés mis à la porte. La désormais ancienne responsable communication a appris la nouvelle par mail, en pleine nuit, durant son congé maternité.

Dans une longue publication datée du 14 novembre, repérée par Business Insider, Anneka Patel raconte comment elle a appris son licenciement après deux ans et demi au sein de l’équipe communication de Facebook. Elle devait reprendre le travail au mois de février.

Des mails automatiques jusqu’à 7 heures

“Ce matin, j’ai appris que je faisais partie des 11.000 employés touchés par les licenciements de Meta, écrit-elle sur LinkedIn. Cela m’a beaucoup touchée car je suis actuellement en congé de maternité.”

Moins d’une semaine après l’annonce du premier plan social de Meta, les annonces sont tombées le 14 novembre, dans la nuit. Pour la jeune maman, tout s’est déroulé en moins de trois heures.

D’abord réveillée vers trois heures du matin, elle s’attendait à un mail concernant les licenciements. Si un message était bien présent dans sa boîte mail, il n’indiquait aucune information quant à son propre avenir. Une heure plus tard, Anneka Patel est à nouveau debout pour nourrir sa fille de trois mois. C’est alors qu’elle reçoit un message de sa supérieure qui vient d’être renvoyée.

A 4h45, elle couche son enfant et se met à rafraîchir sa boîte mail tout en discutant avec ses collègues. L’un d’eux l’informe que les mails automatiques sont envoyés jusqu’à 7 heures. Mais le poste d’Anneka Patel n’a pas survécu à ces deux heures d’attente. Le mail arrive finalement à 5h35. Il y est inscrit qu’elle fait partie des personnes non gardées dans l’entreprise.

Tout comme Anneka Patel, des centaines d’employés ont raconté leurs déboires sur LinkedIn. D’autres cas ont retenu l’attention du site américain. Quelques jours avant la responsable communication, un ingénieur informatique racontait lui aussi son expérience. Himanshu V. a lui appris son licenciement deux jours après son arrivée au Canada. Il venait tout juste de quitter l’Inde dans le cadre de ses fonctions chez Meta.

Pierre Monnier