Tech&Co
Cybersécurité

États-Unis: une visioconférence de la Réserve fédérale annulée après l’apparition d'images porno

L’évènement réunissait des centaines de personnes, dont un des membres du conseil des gouverneurs de la Fed, Christopher Waller.

A l’instar des "photobombes", un gouverneur de la Réserve fédérale américaine s’est fait “visiobombé” ce jeudi. Comme le rapporte Reuters, la visioconférence qui réunissait à la fois Christopher Waller, membre du Conseil des gouverneurs de la Fed et environ 200 autres personnes, a dû être annulée dès les premières minutes, après l’apparition d’images pornographiques sur les écrans.

"Nous avons été victimes d'un détournement et nous essayons de comprendre ce que nous devons faire pour éviter que cela ne se reproduise. C'est un incident que nous regrettons profondément", a déclaré Brent Tjarks, le directeur exécutif du Mid-Size Bank Coalition of America (MBCA), l’organisateur de l’évènement.

Quelques minutes après le début de la réunion, un certain "Dan" a commencé à diffuser des images pornographiques. Les microphones n’avaient pas été mis en sourdine par l’organisateur, ce qui explique probablement que l’écran du fameux Dan ait pu être affiché (Zoom affiche en priorité ceux qui parlent ou font du bruit).

“Zoombombing”

La réunion a rapidement été annulée et une enquête a été lancée pour comprendre ce qu’il s’était passé. Toujours selon Reuters, Brent Tjarks suspecte un dysfonctionnement de Zoom ou une erreur humaine pour justement couper automatiquement les micros.

"Nous prenons les perturbations de réunion très au sérieux et, le cas échéant, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités chargées de l'application de la loi" a commenté Zoom auprès de Reuters.

Outre Christopher Waller, la visioconférence réunissait une centaine de représentants des grandes banques américaines.

Cette “visiobombe” n’est évidemment pas une première, surtout depuis l’explosion des réunions en ligne liée à la pandémie de Covid-19. Le “zoombombing” est rapidement devenu une plaie, d’autant que Zoom était souvent pointé du doigt pour son manque de sécurité.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business