Tech&Co
Cybersécurité

15 millions de dollars: les États-Unis annoncent une récompense pour toute information sur les hackers de Lockbit

Les autorités internationales ont réussi à prendre le contrôle du site du groupe de hackers Lockbit. Mais les États-Unis cherchent à identifier et arrêter ses membres, avec une récompense à la clé.

15 millions de dollars. Voilà la somme promise par la police américaine pour toute information qui permettra d'identifier ou d'arrêter un membre du groupe de hackers russes Lockbit. Si une alliance policière internationale a pris le contrôle du site des cybercriminels ce mardi 20 février, cette action n'a pas encore permis de procéder à des arrestations.

C'est pourquoi les États-Unis ont publié une promesse de récompense ce mercredi 21 février. Le ministère de la Justice américain et le Bureau fédéral d'investigation (FBI) s'associent à l'Agence nationale contre le crime britannique (NCA) pour distribuer 15 millions de dollars contre des informations sur le groupe et leurs complices.

Des informations menant à des arrestations

Les membres de Lockbit ont mené plus de 2.000 attaques depuis 2020 contre des cibles du monde entier. De nombreux États en ont été victimes avec à la clé la destruction ou la fuite d'informations sensibles.

À travers ses rançons numériques, le groupe a pu collecter plus de 100 millions d'euros. En France, il est tenu responsables de la cyberattaque de l'hôpital de Corbeil-Essonne, ainsi que du piratage informatique subi par Thalès.

Mais afin de toucher la récompense promise par les autorités américaines, les informations fournies devront réellement être mises à profit. Ce qui signifie que le paiement n'interviendra qu'en cas d'arrestation ou de condamnation d'un individu ayant participé à une attaque de Lockbit, ou si ces informations permettent l'identification ou la localisation de l'un des membres du groupe de hackers.

Pour transmettre des informations, le FBI a mis en place une adresse mail, mais aussi un canal sur les messageries Telegram et Signal.

Pierre Monnier