Une filiale africaine du groupe Bolloré victime d'un chantage numérique avec rançongiciel
Les cyberattaques ciblant les sociétés françaises se multiplient depuis le début de l'année avec à la clé un chantage numérique basé sur l'utilisation d'un rançongiciel dont le principe consiste à bloquer, en les chiffrant, les serveurs piratés et les données qu'ils hébergent.
"Bolloré Transport & Logistics République Démocratique du Congo (RDC) a été la cible d'une cyberattaque de type rançongiciel sur une partie de ses serveurs" le 14 mai, a fait savoir le groupe, après que le site Zataz, spécialisé en sécurité informatique s'est fait l'écho ce dimanche d'une attaque contre le groupe.
Un chantage à la diffusion des données piratées
Selon ce média, les pirates informatiques (ceux d'un groupe baptisé Netwalker) menaceraient de diffuser publiquement sur Internet des données privées dérobées à cette entreprise sur ses serveurs, à partir du 30 mai prochain. Une forme de chantage numérique qu'a subi le groupe Bouygues il y a quelques semaines.
La filiale du groupe Bolloré visée par cette attaque "a immédiatement pris des mesures de protection spécifiques afin d'arrêter la propagation du rançongiciel", affirme le groupe dans un communiqué diffusé en RDC et daté du 19 mai.
"La société a fait appel à des experts externes en cybercriminalité qui épaulent actuellement les équipes informatiques internes 24h/24. Des investigations sont en cours afin d'évaluer la nature des informations qui auraient pu être rendues accessibles à des tiers", est-il ajouté.
"Nous nous engageons à agir en toute transparence vis-à-vis de nos partenaires, clients et fournisseurs sur les résultats", promet le groupe.