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Deux acteurs pornos débarquent chez la mère d'un garçon dans un spot de prévention néo-zélandais

Campagne "Keep It Real Online" du gouvernement néo-zélandais

Campagne "Keep It Real Online" du gouvernement néo-zélandais - -

Dans le cadre d'une campagne de prévention, le gouvernement néo-zélandais a diffusé un clip dans lequel deux acteurs pornos viennent prévenir un garçon qui regardent leurs vidéos que ça ne se déroule pas comme ça dans la vraie vie.

Le gouvernement néo-zélandais a diffusé plusieurs spots de prévention sur les comportements en ligne. Notamment une séquence pour alerter sur les risques liés au visionnage de vidéos pornographiques par des mineurs, a repéré The Guardian

Dans le court-métrage, deux acteurs de films pornographiques rendent visite à la mère d’un jeune garçon pour lui dire que son fils les regarde “sur son ordinateur, son iPad, sa PlayStation, son téléphone, celui de sa mère et même sa télévision”. Ils disent vouloir lui expliquer la différence entre ce qu’il voit sur son écran et ce qu’il se passe dans la vraie vie.

“Nous tournons pour les adultes et votre fils est juste un garçon. Il ne sait peut être pas comment se déroulent les relations dans la réalité”, soutient l’actrice. 

Le garçon finit par entrer dans la pièce, mortifié. Sa mère décide alors qu’il est temps d’avoir une conversation sur le sujet. La vidéo publiée le dimanche 7 juin sur YouTube cumule déjà 1,3 million de vues.

La France serre la vis

En théorie, l’accès aux sites pornographiques n’est autorisé que pour les majeurs. Mais sur les principaux sites gratuits, l’âge des visiteurs n’est pas vérifié, il suffit de confirmer sa majorité. La France a décidé de réagir.

Un amendement voté la semaine dernière au Sénat impose aux sites, blogs ou plateformes pornographiques de vérifier l’âge de leurs visiteurs, sous peine d’être rendus inaccessibles. Plusieurs pistes sont envisagées, comme l'utilisation de cartes bancaires ou de l’identifiant FranceConnect, utilisé pour accéder aux services publics.

Le texte est intégré à une proposition de loi sur les violences conjugales, qui devra être débattue lors d’une commission mixte paritaires entre députés et sénateurs. 

Pauline Dumonteil