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Capitole: des partisans de Donald Trump bannis de plusieurs applications de rencontres

Un partisan de Donald Trump tenant un drapeau confédéré à l'intérieur du Capitole à Washington, le 6 janvier 2021.

Un partisan de Donald Trump tenant un drapeau confédéré à l'intérieur du Capitole à Washington, le 6 janvier 2021. - SAUL LOEB

Les personnes recherchées par le FBI dans le cadre de l'insurrection survenue au Congrès américain le 6 janvier ne seront plus les bienvenues sur Tinder ou encore Bumble.

Une à une, les plateformes en ligne marquent leur désapprobation envers l'insurrection survenue au Congrès américain ce 6 janvier. Au tour des applications de rencontres de prendre des mesures à l'encontre des personnes mobilisées lors de ces émeutes, qui auront fait cinq morts.

Bumble et Match Group, qui possède Tinder, Hinge et OkCupid, ont déclaré interdire aux utilisateurs recherchés par le FBI d'utiliser ses propres applications de rencontres, relève le Washington Post. Les autorités fédérales tiennent en effet un registre des partisans de Donald Trump ayant participé au saccage du Capitole.

"Nous encourageons notre communauté à bloquer et signaler toute personne qui agit contre nos conditions d'utilisation, et nous avons déjà banni les utilisateurs ayant utilisé notre plateforme pour appeler à une insurrection", a fait savoir Bumble dans un communiqué.

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Bumble utilise un logiciel pour scanner les profils de rencontres des utilisateurs, dont les quelques lignes de leur présentation personnelle, pour s'assurer que ces derniers ne comprennent pas d'appels à la haine ou de fausses informations sur le dénouement de l'élection présidentielle américaine. Cette dernière est considérée comme "volée" par les partisans de Donald Trump.

Sur Bumble, comme sur les applications concurrentes, se joue par ailleurs une véritable traque aux pro-Trump ayant participé aux émeutes. Les nombreuses images du siège du Capitole, montrant des centaines d'émeutiers bien souvent à visage découvert, servent à repérer ces mêmes utilisateurs d'applications de rencontres... pour mieux les signaler, et les bannir.

Ces derniers jours, Parler, un réseau social alternatif qui aura fait office de refuge aux militants radicaux bannis des plateformes traditionnelles, a lui-même été mis hors ligne. Son application, également bannie de l'App Store, pourrait y retrouver sa place, à condition de modifier ses règles de modération, a fait savoir Tim Cook, le PDG d'Apple.

Donald Trump reste, pour sa part, persona non grata sur les réseaux sociaux les plus populaires au monde. Parmi eux, Twitter, qui l'a banni de manière définitive, mais aussi Facebook, Instagram, ou encore Twitch. A cela s'ajoutent YouTube mais aussi Shopify, qui hébergeait plusieurs boutiques en ligne prisées de ses plus fervents soutiens.

https://twitter.com/Elsa_Trujillo_?s=09 Elsa Trujillo Journaliste BFM Tech