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Après avoir renoncé à l'Apple Car, Apple licencie des centaines de personnes

Après avoir mis fin aux projets de voiture électrique et de ses propres écrans MicroLED pour son Apple Watch, l’entreprise a licencié plus de 700 employés.

Après avoir abandonné deux projets en début d’année, Apple a dû se séparer de centaines d’employés. Selon le média spécialisé 9to5Mac, l’entreprise a licencié plus de 700 salariés après avoir mis fin aux projets de développement de sa voiture électrique, l’Apple Car, et de ses propres écrans MicroLED pour son Apple Watch.

D’après Bloomberg, Apple cherchait à concevoir des écrans dotés de cette technologie pour offrir des images plus lumineuses et plus éclatantes et les intégrer à une future version de sa montre connectée. La société a cependant abandonné ce projet en mars à cause de problèmes d’ingénierie, de fournisseurs et de coûts.

Licenciement, transfert et relocalisation

Comme le précise Mark Gurman, journaliste de Bloomberg, on savait déjà qu’Apple avait licencié des employés après avoir renoncé à ces deux projets, mais on a enfin des chiffres. Basée en Californie, l’entreprise a déposé des rapports auprès de l’Etat pour se conformer au programme WARN (Worker Adjustment and Retraining Notification), qui exige que les sociétés déposent un rapport pour chaque site touché par des licenciements.

Apple a ainsi licencié 371 employés travaillant sur l’Apple Car dans son principal bureau de Santa Clara. Des dizaines de salariés travaillant sur l’un des deux projets ont également été remerciés sur d’autres sites de la ville californienne. Des employés ont en outre été transférés dans d’autres équipes, notamment dédiées à l’intelligence artificielle et à la robotique domestique.

Un projet de 120 licenciements à San Diego est également mentionné. Il renvoie à la fermeture d’un site d’exploitation des données Siri dans la ville. L'équipe était chargée d’évaluer les réponses de l’assistant vocal d’Apple aux utilisateurs et d’aider l’entreprise à améliorer sa précision. La société a proposé aux employés concernés de déménager dans des bureaux à Austin, au Texas, les menaçant de licenciement s’ils refusent.

Kesso Diallo