Pourquoi des programmes Marvel ou Star Wars pourront bientôt débarquer sur Netflix ou Amazon

Netflix, Prime Video ou des chaînes de télévision pourraient diffuser des contenus exclusifs dans les univers de Disney, Star Wars ou Marvel.

Contraint financièrement, Disney pourrait monnayer ses programmes exclusifs. Le groupe envisage d’avoir de plus en plus recours à la vente de licence. Depuis son lancement, Disney+ s’est voulu comme l’unique solution pour visionner des films et séries issus des licences du groupe, tels que Star Wars ou Marvel.

Sur ses activités de streaming, le groupe a perdu 1,5 milliard de dollars au troisième trimestre, rappelle Bloomberg. Ces mauvaises performances avaient précipité le patron du groupe Bob Chapek vers la sortie en novembre 2022. Il avait été alors remplacé par Bob Iger, déjà à la tête de l’entreprise de 2005 à 2020.

Rapatrier les programmes sur Disney+

Le nouveau dirigeant a promis de restructurer le groupe. Avec en ligne de mire la modification d’une mesure prise par son prédécesseur: confier le choix des lieux et dates de diffusion de films et séries à des responsables de production. Cette décision est critiquée car elle donne un choix stratégique à des personnes ne produisant pas de programme. Des emplois pourraient même être supprimés dans cette restructuration.

Pour ce qui est des programmes, le groupe a rapatrié l’ensemble de ses contenus au sein de sa plateforme Disney+. C’est notamment ce qui s’est passé pour les séries Marvel produites par Netflix (Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage), disponibles sur le service de streaming du groupe depuis le début 2022 en France.

Mais aujourd’hui, la situation financière de Disney rebat les cartes. Afin de redresser sa branche d’activité liée au streaming, l’entreprise pourrait vendre à ses concurrents des droits de diffusion de ses programmes. Les films animés Disney pourraient ainsi potentiellement faire leur retour sur Netflix.

Bob Iger doit détailler de manière plus approfondie la stratégie qu’il souhaite mettre en place lors de la publication des résultats de l’entreprise, le 8 février.

Pierre Monnier