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"Il n’y a pas d’impunité": Magali Berdah salue la condamnation de ses cyberharceleurs

28 personnes jugées pour cyberharcèlement à l’encontre de Magali Berdah ont été condamnées à des peines allant de 4 à 18 mois de prison.

Un soulagement pour Magali Berdah. Ce mardi 19 mars s’est achevé le procès pour le cyberharcèlement dont l’agente des influenceurs a été victime. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné les 28 personnes jugées pour ce délit à des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à 18 mois de prison dont 12 mois de prison ferme.

"Je suis très soulagée. Je trouve que c’est un message très fort que la justice a passé pour les victimes de cyberharcèlement et aussi pour les cyberharceleurs", a réagi Magali Berdah sur BFMTV. La directrice de l’agence Shauna Events estime que ce verdict montre "qu’il n’y a pas d’impunité" et que les cyberharceleurs "risquent de la prison ferme" aujourd’hui.

Plus de 120.000 messages violents

Malgré ce soulagement, Magali Berdah attend encore la condamnation du rappeur Booba, qu’elle accuse d’être à l’origine de "ce tribunal populaire” et qui a “déclaré qu’il était justicier-procureur et que j’étais condamnée". Elle déplore en effet que le rappeur continue de la viser dans des messages sur X (anciennement Twitter) malgré son placement en contrôle judiciaire.

Ses messages ont engrangé des milliers de publications haineuses à l’encontre de Magali Berdah sur le réseau social d’Elon Musk. L’agente des influenceurs mentionne "des menaces antisémites, des paroles très sexistes, très misogynes", ainsi que des menaces de mort, de crime, de viol ou encore de décapitation. "On a dû déménager trois fois", a-t-elle souligné, rappelant qu’elle a été visée par plus de 120.000 messages violents sur X.

Kesso Diallo