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Cyberharcèlement: comment les enquêteurs parviennent à retrouver les auteurs "anonymes"

Sept personnes ont été placées en garde à vue dans la nuit de mardi à mercredi pour avoir publié des messages haineux à l'encontre de l'agente d'influenceurs Magalie Berdah.

Une preuve supplémentaire que l’utilisation de pseudonymes n’empêche pas les poursuites judiciaires. Soupçonnées d’avoir tenu des propos haineux à l’encontre de l’agente d’influenceurs Magali Berdah sur X (anciennement Twitter), sept personnes ont été interpellées dans la nuit de mardi à mercredi avant d’être placées en garde à vue.

Ce n’est pas la première fois que la patronne de l’agence Shauna Events est visée par des messages haineux sur les réseaux sociaux. En mars, elle avait déjà fait condamner 28 de ses cyberharceleurs, parfois à de la prison ferme.

Dans ce genre de cas, les enquêteurs n’ont généralement aucun mal à retrouver l’identité des suspects, quand bien même ces derniers utiliseraient un pseudonyme sur les réseaux sociaux. Sur réquisition judiciaire, les plateformes comme X (Twitter) ou Instagram doivent en effet communiquer l’adresse IP des auteurs de messages mis en cause. Cette adresse permet dans la foulée d’identifier le propriétaire d’une box internet.

Les fournisseurs de VPN également concernés

Les enquêteurs peuvent également exiger des réseaux sociaux qu'ils communiquement l’adresse mail d’un utilisateur propageant des messages de haine, avant de demander au service qui héberge cette adresse mail si un numéro de téléphone y est associé. C’est de cette façon qu’un cyberharceleur jugé en mars dernier avait été retrouvé après avoir appelé sur Instagram à "brûler" Magali Berdah.

Rappelons enfin que les fournisseurs de VPN qui permettent de masquer son adresse IP en ligne sont aussi contraints de coopérer avec les enquêteurs pour identifier les cyberharceleurs.

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco