Y'aura-t-il rachat ? Si oui par qui ?

La Société Générale peut-elle être rachetée ? La banque dément. L'Etat s'en mêle. Les économistes donnent leurs avis. Et pendant ce temps-là, les salariés s'inquiètent.

Alors que le PDG de la Société Générale a assuré jeudi 31 janvier que sa banque peut rester indépendante, les rumeurs de rachat circulent. Et certains économistes soupçonnent Daniel Bouton de "bluffer". Selon un économiste du CNRS, « la société générale est plus que jamais une proie rêvée ».

Les différents scénarios qui se profilent :
- soit la Société Générale reste "célibataire" car elle a suffisamment d’argent dans son coffre pour résister. C’est donc l’hypothèse soutenue par le patron de la banque.
- soit elle se marie avec un concurrent ; dans cette hypothèse, le gouvernement aimerait que ce soit avec la BNP-Paribas, mais le mariage pourrait aussi se faire à l’étranger…

Comparant la Société Générale à une « très belle voiture un peu cabossée à un prix pas très élevé », Nicolas Bouzou, économiste chez Asterès, estime qu’un rachat de la banque, en France ou à l’étranger, est « théoriquement possible ».
Et alors qu’Henri Guaino, le conseiller spécial du Président français, a assuré non seulement la volonté mais aussi le pouvoir d’intervention de l’Etat dans l’hypothèse d’un rachat de la Société Générale, Nicolas Bouzou, sûr de lui, ajoute que « personne ne pourra s’y opposer, pas même l’Etat ». (voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction, avec François-Xavier Ménage