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VIDEO - Paris: un père frappe un élève avec un extincteur devant le lycée Montaigne

Le lycée Montaigne, à Paris, est bloqué depuis quatre jours par des manifestants qui protestent contre la mort de Rémi Fraisse.

Le lycée Montaigne, à Paris, est bloqué depuis quatre jours par des manifestants qui protestent contre la mort de Rémi Fraisse. - Google Maps

Un parent d’élève a perdu son sang-froid ce vendredi matin devant le lycée Montaigne, à Paris, bloqué depuis quatre jours par des manifestants. Il a asséné un violent coup d’extincteur à un élève qui tentait de mettre en place le blocus.

La tentative de blocage du très chic lycée Montaigne a mal tourné, dans le 6e arrondissement de Paris. Ce vendredi matin vers 7h30, alors que des lycéens s’apprêtent à bloquer pour la quatrième journée consécutive l’entrée de l’établissement, un parent d’élève exaspéré frappe un élève à coup d’extincteur.

Hôpital Cochin

La vidéo de l'agression a été publiée sur LeFigaro.fr: On y voit le père de famille asséner un violent coup à la tête d’un élève qui tente de mettre en place le blocus.

Transportée à l’hôpital Cochin, la victime - un élève du lycée Lavoisier, dans le 14e arrondissement - serait hors de danger. Souffrant d’un hématome sur le crâne, derrière l’oreille gauche, le jeune homme de 16 ans a subi des examens médicaux pour savoir s’il souffrait d’un traumatisme crânien. La mère de la victime attendrait de voir l’évolution de son état de santé avant de porter plainte, selon le quotidien.

Inconnu des services de police

L’agresseur s’est présenté de lui-même au commissariat du 6e arrondissement après l’agression. Inconnu des services de police, le père de famille de 54 ans pourrait être inquiété pour violences volontaires avec arme par substitution.

La mobilisation des lycéens parisiens pour protester contre la mort de Rémi Fraisse, jeune militant écologiste tué sur le site du barrage de Sivens, dans le Tarn, a repris de l’ampleur jeudi et vendredi, après les révélations du Monde et de Mediapart sur les conversations des gendarmes peu après le drame. La semaine dernière, une petite trentaine de lycées parisiens avaient déjà été partiellement ou totalement bloqués.

C. P.