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Société

Vers une baisse du prix de rachat de l'électricité solaire

Les ministères de l'Economie et de l'Ecologie ont décidé de baisser de 12% le prix auquel EDF rachète l'électricité photovoltaïque, selon Le Figaro. /Photo d'archives//REUTERS/Gerard Cerles/Pool

Les ministères de l'Economie et de l'Ecologie ont décidé de baisser de 12% le prix auquel EDF rachète l'électricité photovoltaïque, selon Le Figaro. /Photo d'archives//REUTERS/Gerard Cerles/Pool - -

Les ministères de l'Economie et de l'Ecologie ont décidé de baisser de 12% le prix auquel EDF rachète l'électricité photovoltaïque.

Les ministères de l'Economie et de l'Ecologie ont décidé de baisser de 12% le prix auquel EDF rachète l'électricité photovoltaïque.Les projets professionnels et les grosses installations sont concernés par cet ajustement de tarifs, pas les petites installations domestiques inférieures à 30 mètres carré. L'arrêté pris en ce sens sera applicable le 1er septembre, précise le quotidien. En prenant cette décision, la France suit les pas de l'Allemagne et de l'Espagne, qui ont déjà procédé à des ajustements.

Benoit Hartmann est le porte-parole de France nature Environnement. Cette baisse est-elle malgré tout un mauvais signal pour les énergies renouvelables ? « Au contraire, c'est le signal que ça a dépassé nos espérances. L'effet d'aubaine a fait que le photovoltaïque a pris plus d'ampleur que ce à quoi on s'attendait. C'est une très bonne chose qu'il y ait de plus en plus d'énergie renouvelable qui soit produite. Mais il ne faudrait pas encourager des effets pervers... Beaucoup d'agriculteurs sont tentés de transformer leurs champs en fermes photovoltaïques, il ne faudrait pas se précipiter ! »

Un boom sur-dimensionné

Olivier Sidler dirige le bureau d'étude Enertech spécialisé dans la maitrise de l'énergie. Selon lui, le photovoltaïque reste intéressant : « Cette mesure n'est pas choquante à partir du moment où le prix des panneaux baisse aussi. Pourquoi on continuerait à payer cher, quelque chose qui est de moins en moins cher à l'investissement. Il y a une logique.»

REUTERS avec Yannick Olland