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Société

Valérie Pécresse veut toujours relever la TVA des parcs à thème

La ministre du Budget Valérie Pécresse a réaffirmé jeudi la volonté du gouvernement de relever la TVA sur les parcs à thème, une mesure de rigueur contestée par les députés. La commission des finances de l'Assemblée nationale a annulé mercredi le relèveme

La ministre du Budget Valérie Pécresse a réaffirmé jeudi la volonté du gouvernement de relever la TVA sur les parcs à thème, une mesure de rigueur contestée par les députés. La commission des finances de l'Assemblée nationale a annulé mercredi le relèveme - -

PARIS (Reuters) - La ministre du Budget Valérie Pécresse a réaffirmé jeudi la volonté du gouvernement de relever la TVA sur les parcs à thème, une...

PARIS (Reuters) - La ministre du Budget Valérie Pécresse a réaffirmé jeudi la volonté du gouvernement de relever la TVA sur les parcs à thème, une mesure de rigueur contestée par les députés.

La commission des finances de l'Assemblée nationale a annulé mercredi le relèvement de 5,5% à 19,6% de la TVA sur les parcs à thème, un dispositif emblématique et contesté du plan d'austérité présenté la semaine dernière par le Premier ministre François Fillon.

Censée rapporter 90 millions d'euros par an à l'Etat, la mesure a été critiquée notamment par des élus de départements ou régions accueillant des parcs à thème, comme Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne, où se trouve le Futuroscope, ou Philippe de Villiers (MPF), promoteur du parc du Puy du Fou en Vendée.

Pour la ministre du Budget, la TVA réduite accordée à ces parcs dans les années 1980 pour favoriser leur essor, ne se justifie plus aujourd'hui.

"Aujourd'hui, il se trouve qu'il y a une distorsion de concurrence entre les parcs à thème, qui sont désormais bien installés dans leurs territoires, et puis toutes les activités de plein air, les activités de loisirs de plein air qui, elles, sont fiscalisées à 19,6%", a-t-elle dit sur Europe 1.

"C'est cette distorsion de concurrence, qu'on appelle une niche fiscale, à laquelle nous avons voulu, nous voulons mettre fin."

"De toutes les façons, coûte que coûte, nous respecterons nos engagements et, avec les parlementaires, nous ferons des propositions de réduction du déficit", a-t-elle dit.

Marc Angrand, édité par Yves Clarisse