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Société

Val d'Oise: double meurtre à l'arme blanche, dont un décapité

L'une des deux victimes a été retrouvée morte sur le trottoir, devant son immeuble. (photo d'illustration)

L'une des deux victimes a été retrouvée morte sur le trottoir, devant son immeuble. (photo d'illustration) - Pascal Guyot - AFP

Le parquet ne privilégie aucune hypothèse pour le moment, mais confirme l'interpellation d'un suspect de 29 ans.

C'est un double meurtre sanglant. Deux hommes ont été tués à l'arme blanche à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, et l'un d'eux a été décapité, annonce le procureur de la République de Pontoise, confirmant une information du Parisien.

Le drame s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi, en centre-ville. Les deux victimes, âgées de 25 et 26 ans, ont été retrouvées mortes par les policiers, avertis par un coup de fil anonyme.

Un homme décapité

"L'une des victimes a été retrouvée dans la cuisine d'un appartement, décapitée. La seconde se trouvait sur le trottoir devant l'immeuble, elle portait un coup à la gorge", a indiqué le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier.

Toujours selon ce dernier, qui s'est rendu sur place dans la nuit, l'homme a été retrouvé "sur la voie publique, à l'aplomb de la fenêtre de l'appartement", situé dans le centre-ville, mais "il portait une plaie à l'arme blanche et des plaies de défense aux mains", laissant penser qu'il ne s'est pas jeté de la fenêtre.

Un individu interpellé

D'après les premiers éléments, trois personnes se trouvaient sur les lieux au moment des faits et l'homme qui a alerté la police, présenté comme un colocataire des victimes, a été interpellé.

"Pour le moment, il est juste suspecté d'être plus impliqué que ce qu'il veut bien dire", a ajouté le procureur. "Il évoque une dispute entre les deux victimes mais est resté très flou", a-t-il dit, ajoutant qu'aucun des trois protagonistes n'était "a priori" connu des services de police.

L'arme du crime recherchée

Selon une source proche du dossier, les trois colocataires, âgés de 25 à 30 ans, sont issus de la communauté antillaise anglophone.

L'homme placé en garde à vue a été "très peu disert", ce qui pourrait s'expliquer par son état de choc ou le fait qu'il ne parle pas bien français, a précisé cette source. L'arme du crime n'a pas été retrouvée. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles.

A. G. & Jé. M., avec AFP