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Société

Une plainte de l'UFC-Que Choisir sur le crédit à la consommation

L'UFC-Que Choisir adéposé plainte contre des magasins de grande distribution pour non respect de la loi française sur le crédit à la consommation. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau

L'UFC-Que Choisir adéposé plainte contre des magasins de grande distribution pour non respect de la loi française sur le crédit à la consommation. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS (Reuters) - L'UFC-Que Choisir a annoncé mercredi avoir déposé plainte contre des magasins de grande distribution pour non respect de la loi...

PARIS (Reuters) - L'UFC-Que Choisir a annoncé mercredi avoir déposé plainte contre des magasins de grande distribution pour non respect de la loi française sur le crédit à la consommation.

Après une enquête dans des magasins et des sites internet, l'association de consommateurs fait état de "résultats affligeants", un an après l'entrée en vigueur de la loi Lagarde censée protéger les consommateurs.

"Faisant fi de la loi, les grandes surfaces restent les supermarchés du crédit renouvelable", lit-on dans un communiqué.

"Refusant que la fabrique de malendettement continue de tourner à plein régime et décidée à promouvoir un endettement des ménages socialement et économiquement productif, l'UFC-Que Choisir saisit la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes-ndlr) pour que la loi Lagarde soit respectée et les infractions sanctionnées", poursuit le texte.

En outre, elle "agit en justice : pour l'exemple, cinq associations locales ont déposé plainte pour défaut d'offre alternative contre des magasins des groupes Carrefour, But, Fly, Cora ; la Fédération a fait de même auprès du TGI de Paris contre Sofinco, Financo, Cetelem, Cofidis et Cofinoga".

De plus, l'UFC-Que Choisir "intervient auprès des parlementaires pour demander: l'interdiction de la vente de crédit renouvelable sur le lieu de vente ; la déliaison totale entre carte de fidélité et crédit renouvelable ; la vérification de la solvabilité corroborée par des pièces justificatives à partir de 1.000 euros empruntés ; sans oublier l'interdiction du démarchage en matière de crédit".

Jean-Baptiste Vey, édité par Patrick Vignal