« Une page s’ouvre dans le bon sens »

Pour la première fois, la justice française reconnaît l'existence d'un préjudice écologique. La Ligue pour la Protection des Oiseaux s'en réjouit.

Hier mercredi 16 janvier, le Tribunal correctionnel de Paris a pour la première fois reconnu le préjudice écologique causé par le naufrage de l’Erika. 400 kilomètres de côtes françaises souillés par les 20 000 tonnes de fuel lourd du "navire poubelle", et des dégâts colossaux sur la faune et la flore.
Preuve de cette reconnaissance d’une atteinte à l'environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux recevra près de 800 000 euros de dommages-intérêts. Alain Bougrain-Dubourg, le président de l'association n'a pas caché sa satisfaction et son émotion à la sortie de la salle d’audience : « Une page s’ouvre dans le bon sens » (voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction, avec Véronique Verdin