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Société

Une nouvelle taxe sur les dividendes dès l'été au Parlement

Une nouvelle taxe de 3% sur les dividendes va être instaurée dès cet été dans un vote de rectification budgétaire prévu en juillet au Parlement français et elle devrait rapporter 800 millions d'euros par an à l'Etat, selon le journal Les Echos. /Photo d'a

Une nouvelle taxe de 3% sur les dividendes va être instaurée dès cet été dans un vote de rectification budgétaire prévu en juillet au Parlement français et elle devrait rapporter 800 millions d'euros par an à l'Etat, selon le journal Les Echos. /Photo d'a - -

PARIS (Reuters) - Une nouvelle taxe de 3% sur les dividendes va être instaurée dès cet été dans un vote de rectification budgétaire prévu en juillet...

PARIS (Reuters) - Une nouvelle taxe de 3% sur les dividendes va être instaurée dès cet été dans un vote de rectification budgétaire prévu en juillet au Parlement français et elle devrait rapporter 800 millions d'euros par an à l'Etat, selon le journal Les Echos.

La gauche, qui a obtenu dimanche une large majorité absolue à l'Assemblée et qui était déjà majoritaire depuis fin 2011 au Sénat, a annoncé des hausses d'impôts sur les plus favorisés par rétablissement de certains impôts supprimés ou allégés sous le quinquennat Sarkozy, comme l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

Le nouvel impôt sur les dividendes serait acquitté à la source par les entreprises qui distribuent ces sommes à leurs actionnaires, écrivent Les Echos. Il compenserait une perte de recettes provoquée par une censure de la Cour de justice européenne sur un autre impôt visant les placements étrangers.

Par ailleurs, le gouvernement veut aussi relever la taxe sur les transactions financières instaurée à la toute fin du quinquennat Sarkozy, car les recettes provisionnées, environ 1,1 milliard d'euros par an, ne seront pas atteintes, estime Bercy, selon Les Echos.

François Hollande s'est fixé l'objectif d'un retour à un déficit public de 3% du PIB fin 2013 et un équilibre en 2017.

Après l'élection le 6 mai de François Hollande à l'Elysée, la Cour des comptes, la Commission européenne et l'Inspection des finances ont jugé nécessaire un effort supplémentaire pour atteindre l'objectif de 2013. Un audit des finances publiques est attendu pour la fin juin.

Thierry Lévêque